Les informations concernant l’énergie et notamment le gaz, se multiplient et ne sont pas toujours compréhensibles. Les différentes crises énergétiques qui se succèdent n’arrangent rien à tout cela. Malheureusement pour vous, si votre logement est fourni en gaz et que vous avez souscrit à une offre au tarif réglementé, du changement se prépare pour vous à l’horizon du 30 juin 2023. On vous en dit plus sur la fin du tarif réglementé de vente de gaz dans la suite de l’article.
Qu’est-ce que le tarif réglementé de vente de gaz?
Il convient dans un premier temps d’expliquer ce qu’est le tarif réglementé de gaz, appelé aussi TRV. Jusqu’en 1999 ces tarifs étaient les seuls proposés. À cette période, seuls les fournisseurs dits historiques (Gaz de France et les entreprises locales de distribution) étaient en droit de fournir du gaz aux ménages. Le prix n’était pas libre, il était fixé une fois par an par l’État sur une proposition de la commission de régulation de l’énergie (CRE). Il ne suivait pas forcément le marché, puisque c’était une décision discrétionnaire de l’État.
Mais en 1999, le marché du gaz s’est ouvert à la concurrence, et d’autres fournisseurs sont venus proposés aux ménages des offres de gaz. Ces nouveaux fournisseurs sont eux, libres de fixer eux-mêmes leurs tarifs de vente du gaz. Ceux-ci vont directement dépendre des prix d’achat du gaz sur le marché. On appelle ces offres, les offres de marché. Attention, dernière petite subtilité ! Les fournisseurs historiques peuvent offrir leur propre offre de marché en plus de leur obligation de proposer une offre au tarif réglementé.
Pourquoi le tarif réglementé de vente de gaza pris fin ?
Et bien, c’est une question de législation. En effet, une directive européenne impose à la France de supprimer ces offres TRV. Elles sont un obstacle à la libre concurrence dans le sens où ces offres peuvent ne pas du tout suivre le marché. Dans un contexte où les prix augmentent, l’État français peut décider de fixer un prix très bas, et de ce fait, fausser la concurrence qui ne pourrait pas s’aligner (on rappelle qu’en France, il est interdit de vendre à perte, seul l’État peut le faire). Certes cela peut être dommageable pour les ménages, mais est-ce tenable de ne pas se fier au marché ? Le manque à gagner étant, dans tous les cas, financé par l’État et donc par le contribuable. Il n’y a pas de réponse à cette question, chacun y voit sa réponse.
Afin de se mettre en conformité avec cette directive européenne, le Conseil d’État a en 2017 entériné la suppression des tarifs réglementés de vente du gaz. Cette fin des TRV prendra effet le 30 juin 2023.
Les démarches à suivre si vous êtes actuellement sur une offre au TRV ?
Si vous êtes actuellement sur une offre au TRV, vous ne devez surtout pas résilier votre contrat actuel. Tout d’abord, vous avez jusqu’au 30 juin 2023 pour changer d’offre, et d’autre part, si vous résiliez votre contrat, vous payerez des frais de mise en service qui ne sont pas dus en cas de changement d’offre ou de fournisseur.
En tant que client particulier, le changement d’offre n’est assujetti à aucuns frais ni préavis. Vous êtes libre de changer quand vous le souhaitez. Cependant, si au 1er juillet 2023 vous n’avez pas souscrit à une nouvelle offre, vous serez automatiquement basculé par votre fournisseur vers une offre de marché qu’il propose. Vous n’aurez alors pas la possibilité de faire fonctionner la concurrence pour trouver l’offre qui vous correspond le mieux. Donc si vous bénéficiez d’une offre au tarif règlementé chez ENGIE (anciennement GDF) ou chez une entreprise locale de distribution (qui sont, nous le rappelons, les seuls à pouvoir proposer ce type de contrat), vous pouvez dès à présent commencer à chercher une nouvelle offre. Attention, le contexte actuel fait qu’il est peut être préférable d’attendre un peu avant d’opter pour une offre de marché.
Souscrire à une nouvelle offre de gaz
Pour souscrire à une nouvelle offre, rien de plus simple. On vous rappelle que vous n’avez pas à résilier votre offre actuelle. Vous devez trouver une offre qui vous correspond le mieux (auprès de votre fournisseur actuel ou d’un autre). C’est le fournisseur de cette nouvelle offre qui se chargera de résilier votre ancienne offre. Vous n’aurez rien à payer et surtout vous ne subirez aucune coupure.
Comparer les offres de gaz
Pour comparer les offres, nous vous conseillons de vous rendre sur ce site. C’est un site d’État qui répertorie les offres de gaz disponibles dans votre localisation au moment où vous faites la demande. Comme c’est un site d’État, vous êtes sûr que celui-ci est indépendant.
Pour comparer les offres, il est important de connaître votre consommation annuelle. En fonction de celle-ci, le prix de l’abonnement et de vos kWh va évoluer.
Connaître ses besoins pour trouver la meilleure offre
Un autre point est à prendre en compte, pourquoi avez-vous besoin de gaz ? Est-ce pour le chauffage, l’eau chaude et la cuisson ou bien simplement pour la cuisson ? Selon les cas, il faut faire attention à l’importance du prix du kWh par rapport au prix de l’abonnement. Plus vous consommez de kWh plus le prix de celui-ci sera impactant sur votre facture. Au contraire, moins vous consommez de kWh, plus ce sera le prix de votre abonnement qui sera impactant.
Enfin vous pouvez aussi opter pour des prix garantis sur plusieurs années. Ces prix ne vous engagent pas, vous êtes toujours libres de changer d’offre quand vous le souhaitez. Cependant, ces prix vous protègent contre une subite augmentation des tarifs du gaz. À l’inverse, vous ne bénéficiez pas non plus des baisses de tarif du marché, même si vous êtes toujours libre de changer d’offre le cas échéant.
Vous savez désormais tout sur cette suppression des tarifs réglementés du gaz.
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Maîtrisez votre conso d’énergie avec Mon Suivi Logement !
Les termites sont un fléau bien connu pour les propriétaires de maison et peuvent causer des dommages considérables si elles ne sont pas traitées rapidement et correctement avec un traitement termites adapté. Heureusement, il existe de nombreuses méthodes disponibles pour traiter les termites. Dans cet article, nous examinerons les différents traitements et comment choisir celui qui vous convient le mieux en fonction de votre situation.
Les termites, ou fourmis blanches sont une espèce d’insectes très peu appréciés des habitants. Caractérisés par leurs petites tailles d’environ 4 mm, les termites sont des insectes très discrets. Ils apprécient particulièrement la chaleur et l’humidité, et comme vous vous en doutez, détestent la lumière, ce qui rend leur identification très difficile !
En ce qui concerne leur alimentation, les termites se nourrissent principalement de cellulose. La cellulose est le composant le plus présent sur Terre. Il est également le principal élément constitutif du bois. Les termites grignotent donc ainsi le bois présent dans votre habitation (poutres, planchers, charpentes, etc.) tout en vivant et se déplaçant à l’intérieur.
Soulignons également le fait que les termites ne se déplacent que très rarement seul, voire jamais ! Comme les fourmis, les termites vivent en colonie. Si vous identifiez un termite dans votre logement, vous pouvez être sure que d’autres ne se cachent pas très loin.
Présence de termites, quels dangers pour son habitation ?
Vous l’aurez compris, les termites présentent un grave danger pour votre habitation. En plus de n’être quasiment pas visible à l’œil nu, les termites sont capables de manger 5 grammes de bois par jour ! Sur la durée, votre logement peut facilement devenir la cible de rénovation à très haut cout ! Malgré leurs tailles, les termites sont capables de détruire entièrement vos maisons : effondrement d’un chambranle, d’un plafond ou encore même d’une charpente. Il devient donc plus que nécessaire de savoir reconnaitre les signes de la présence de termites chez soi !
Comment détecter la présence de termites dans son habitation ?
L’Observatoire national des Termites recense aujourd’hui 54 départements infestés par les termites. La première chose à faire est donc de savoir si votre logement se trouve dans l’un de ses départements infestés. Cela commencera à vous mettre la puce à l’oreille.
Où trouver des termites chez soi ?
Place à la deuxième étape : connaître les endroits potentiels où les termites pourraient se cacher. Comme nous l’avons souligné, les termites se nourrissent de bois. Il faut donc commencer par là ! Inspectez les endroits suivants, ils sont la plupart du temps des nids à termites :
La charpente de votre habitation
Les caves, sous-sols et parties enterrées
Les parquets, les plinthes et les chambranles en bois
Les meubles en bois
Le jardin : souches, branches mortes, tas de bois
Trois cas de figure se présentent à vous après avoir fait toutes ces vérifications :
Vous êtes sûr(e) que votre habitation ne présente aucun danger. Dans ce cas, vous n’avez rien d’autre à faire, mis à part vérifier de temps à autre les endroits à risques.
Vous avez un doute. Il est donc préférable de contacter un professionnel le plus rapidement possible. Il sera en mesure de réaliser un diagnostic et de mettre en place un traitement termites si besoin.
Votre logement semble être infesté. Contactez un professionnel pour qu’il puisse commencer le traitement termites le plus adapté à votre cas et le plus rapidement possible.
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Les différents types de traitement termites par les professionnels
Comme nous l’avons mentionné, il est parfois très difficile d’identifier la présence de termites chez soi. N’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour qu’il puisse faire un diagnostictermites. Dans tous les cas, si celles-ci sont présentes, il sera indispensable de faire appel à un professionnel pour éradiquer la colonie et mettre en place un traitement termites.
🔺 S’il y a des termites chez vous, sachez que vous avez l’obligation d’aller faire une déclaration à la mairie.
Selon les cas, le professionnel choisira l’un des quatre traitements termites suivants.
Le traitement termites préventif
Vous n’êtes pas infestés par les termites, mais vous vivez dans une zone à risque ? Le traitement termites préventif est alors fait pour vous. Il a pour objectif de créer une barrière protectrice tout autour de votre logement pour empêcher les termites d’y entrer. Deux possibilités s’offrent à vous, le traitement termites par injection ou avec une barrière physique.
Traitement termites avec une barrière chimique par injection
Comme son nom l’indique, le traitement termites par injection vise à injecter dans les murs de votre habitation un insecticide. Une fois la barrière chimique créée, les termites n’auront plus aucune raison d’entrer chez vous. Cette méthode présente tout de même quelques inconvénients. Le traitement termites préventif par injection est assez invasif. Vous serez dans l’obligation de percer vos murs ou vos charpentes en bois pour pouvoir injecter le produit à l’intérieur. De plus, il ne s’agit pas de la méthode la plus écologique et respectueuse de l’environnement du fait de l’utilisation des produits chimiques.
Traitement termites avec une barrière physique
Quant au traitement termites avec une barrière physique, il ne concerne uniquement que les constructions neuves.
🔺 “Les bâtiments neufs doivent être protégés contre l’action des termites. À cet effet doit être mis en œuvre une barrière de protection entre le sol et le bâtiment ou un dispositif de construction dont l’état est contrôlable.” CODE DE LA CONSTRUCTION – Article R131-2
Ce traitement termites, obligatoire pour les constructions neuves, consiste à ajouter une barrière de protection physique sur les fondations du bâtiment. La barrière de protection peut prendre la forme d’un maillage déposé sur les dalles au début de la construction. Ce procédé est assez efficace puisque la taille de maille est inférieure à celle des termites, et ne peut donc pas les laisser la traverser.
Le traitement termites curatifs
Ce traitement termites, obligatoire pour les constructions neuves, consiste à ajouter une barrière de protection physique sur les fondations du bâtiment. La barrière de protection peut prendre la forme d’un maillage déposé sur les dalles au début de la construction. Ce procédé est assez efficace puisque la taille de maille est inférieure à celle des termites, et ne peut donc pas les laisser la traverser.
Le traitement termites par piège
Le traitement termites par piège va, quant à lui, chercher à attirer la colonie de termites pour les éradiquer. La méthode est très simple :
Les pièges sont déposés aux emplacements les plus propices pour fonctionner, comme les cordonnets par exemple.
Les appâts utilisés provoquent la mort des termites dans les 15 jours après l’ingestion
Ce traitement termites n’est tout de même pas tout aussi efficace que le traitement curatif par injection. Comme nous l’avons déjà mentionné, il est difficile de suivre la trace de ses insectes, et trouver les cordonnets peut facilement devenir une tâche chronophage.
Nous pouvons tout de même souligner l’avantage de cette méthode : il est beaucoup moins invasif et plus écologique que les traitements termites par injection de produits chimiques !
Cordonnet termites
Le traitement termites par chaleur
Le traitement termites par chaleur consiste à introduire de la chaleur dans le logement pendant plusieurs heures pour obtenir une température d’environ 56°C. La chaleur permettra ainsi d’éradiquer les termites. Cette méthode à effet immédiat ne garantit malheureusement pas leur non-retour.
Prix moyen d’un traitement termites et qui doit payer ?
Le prix moyen d’un traitement termites se situe la plupart du temps entre 1 200€ et 2 500€. Le prix varie en fonction de :
La surface à traiter
Le traitement termites mis en œuvre
L’avancée des dégâts causés par les termites
Les éventuelles réparations à prendre en charge après le traitement termites
Avant toute chose, un diagnostic termites devra avoir lieu. Les prix en moyennes se situent entre 120€ et 300€.
Diagnostic termites
Entre 120 et 300 €
Traitement par pièges-appâts
Entre 1 200 et 1 500 €
Traitement termites chaleur
Entre 1 600 et 2 000€
Traitement par injection
Entre 2 000 et 2 500 €
N’hésitez pas à contacter un professionnel pour obtenir un devis.
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Les gestes simples de prévention d’apparition de termites
Se débarrasser des termites n’est pas une tâche facile. Le coût des traitements termites grimpent très vite, mais restent indispensables pour votre sécurité et votre confort. Afin d’éviter le pire, nous vous conseillons d’adopter quelques gestes simples pour vous protéger :
Ramasser les bois morts à proximité du bâtiment et les évacuer
Supprimer les points d’eau stagnante aux abords du bâtiment
Ventiler la cave
Traiter toute infiltration d’eau
Installer une station de détection et vérifier régulièrement l’absence de termites
Pour plus de détails, vous pouvez jeter un coup d’œil à notre astuce sur le sujet juste ici ! 😉
Maîtrisez votre conso d’énergie avec Mon Suivi Logement !
Si vous êtes en train de rénover un logement et que vous prévoyez d’y emménager d’ici peu, il sera nécessaire de le raccorder à l’électricité. On vous explique qui contacter et comment afin de réaliser une demande de raccordement.
Quelles sont les étapes d’un raccordement Enedis ?
Si vous emménagez dans une maison rénovée, vous allez avoir besoin de la raccorder à l’électricité. Voici les étapes à suivre pour réaliser un raccordement en bonne et due forme.
Vous devez effectuer la demande de raccordement auprès d’Enedis,le gestionnaire de réseau. Le site fournisseur-energie.com précise que cette dernière solution permet un meilleur suivi des travaux de raccordement. Vous devrez alors préciser un certain nombre d’informations : si vous êtes particulier ou professionnel, mais aussi la puissance souhaitée du compteur et la date prévue d’emménagement.
Quelques jours plus tard, vous recevrez une proposition de raccordement sous forme de devis, que vous devrez renvoyer signée en payant l’acompte demandé.
Les travaux pour le raccordement seront programmés dans un délai de quelques semaines, qui varie en fonction du temps que mettent les pouvoirs publics à accorder les autorisations nécessaires. Attention, si votre chantier nécessite une extension de réseau, les délais seront aussi rallongés.
Enfin, la dernière étape est la mise en service de l’électricité dans votre logement : il faut d’abord avoir l’attestation de conformité Consuel pour votre raccordement. Ensuite, Enedis mettra en service votre compteur, grâce à un technicien pour les compteurs mécaniques, et à distance pour les compteurs Linky.
Les spécialistes du site fournisseur-energie.com expliquent que le prix d’un raccordement varie en fonction de la distance à couvrir et de l’état du terrain (viabilisé ou non). Ensuite, après avoir obtenu le Consuel qui certifie votre installation électrique, vous pourrez souscrire à une offre. En effet, sans ce document, vous ne pourrez pas.
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Comment est calculé le prix d’un raccordement ?
Les prix des raccordements du gestionnaire du réseau de distribution Enedis dépendent d’un barème officiel, validé par la Commission de Régulation de l’Énergie. Ces derniers varient également selon les choix de rapidité de l’installation par le consommateur.
Pour le raccordement d’une habitation neuve ou d’un nouveau local, le prix dépend de la solution technique qui est réalisée selon :
la distance entre l’installation électrique du logement / local et le réseau de distribution d’électricité ;
la viabilité du terrain (cela désigne son agencement et son raccordement aux réseaux d’électricité, d’eau, de gaz, d’assainissement et de téléphone).
la puissance électrique voulue.
En effet, la puissance électrique est un élément majeur au sein du raccordement Enedis. Elle représente le total des puissances électriques de tous les appareils qui sont utilisés en même temps. Il faut également prendre en compte les besoins futurs, comme la climatisation, la piscine ou une voiture électrique.
Selon le site fournisseur-energie.com, les démarches sont réalisables en ligne :
Si un client est particulier, pour raccorder son logement, ou produire sa propre énergie ;
Si un client est professionnel, pour s’occuper du raccordement d’un projet de structure, d’équipement ou de lotissement ;
Si les clients sont des collectivités locales, pour raccorder un projet de construction pour la mairie par exemple.
Pour en savoir plus sur le raccordement électrique au réseau, vous pouvez consulter cette page.
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Les prix de l’électricité et du gaz se sont envolés ces derniers mois du fait de la reprise économique post-Covid et de la guerre en Ukraine. C’est pourquoi il est urgent de faire des économies d’énergie, mais aussi de trouver le fournisseur qui propose les meilleurs tarifs. Nous vous expliquons comment procéder afin de réduire vos factures d’électricité.
Comment trouver le fournisseur avec le meilleur tarif d’électricité
Si vous cherchez le fournisseur qui propose le meilleur tarif d’électricité, les experts de fournisseur-energie.com vous recommandent d’utiliser un comparateur en ligne.
En effet, il existe, aujourd’hui, une trentaine de fournisseurs en France. Et, tout comparer soi-même est impossible. En effet, depuis 2007 et l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, les Français ont le choix de leur fournisseur.
Avant cette date, les consommateurs devaient souscrire chez EDF pour l’électricité et GDF (aujourd’hui Engie) pour le gaz. Mais, depuis, de nouveaux fournisseurs dits alternatifs sont apparus sur le marché, comme Plüm Énergie, Enercoop, Ilek, ou encore Eni…).
Les foyers ont donc l’embarras du choix aujourd’hui. Mais, pour vous y retrouver parmi la multitude d’offres, un comparateur vous aidera dans vos recherches et vous permettra de faire des économies d’énergie.
Pour ce faire, il suffit d’indiquer les informations demandées sur le logement : adresse, superficie, nature (maison ou appartement) numéro et puissance du compteur, nombre de personnes dans le foyer, énergie utilisée pour, l’eau, le chauffage et la cuisson (électricité, gaz ou autres), option tarifaire (base ou heures pleines/heures creuses), équipements (lave-vaisselle, sèche-linge, lave-linge, congélateur, piscine, climatisation…). Enfin, sachez que le changement de fournisseur est totalement gratuit. Toutes les offres sont sans engagement et sans frais de résiliation. C’est votre nouveau fournisseur qui s’occupera des démarches de résiliation et vous ne subirez aucune coupure. En revanche, si le changement de fournisseur intervient lors d’un déménagement, c’est à vous de faire les démarches de résiliation.
Comment réduire sa consommation d’énergie ?
Il est possible de réduire sa consommation d’énergie en réalisant des travaux de rénovation, en connectant son logement en domotique ou encore grâce à quelques gestes simples.
Effectuer des travaux de rénovation énergétique
Si vous le pouvez, effectuer des travaux de rénovation énergétique vous permettra de réaliser des économies d’énergie non négligeables en améliorant les performances énergétiques de votre logement.
Ainsi, si vous isolez les murs, les fenêtres et les sols, vous pourrez économiser entre 20 et 30% sur vos factures.
Pensez également à changer de système de chauffage pour un nouveau, moins énergivore et polluant. Par exemple, l’utilisation d’un poêle à bois ou à granulés est un moyen bon marché et écologique de se chauffer, tout comme les pompes à chaleur.
Sachez que, bien que les travaux de rénovation représentent un coût important, il existe des aides gouvernementales en faveur de la transition énergétique afin de vous aider à les financer. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter cette page.
Connecter son logement en domotique
Un autre moyen de faire des économies d’énergie est de connecter son logement en domotique. Cette technologie permet de rendre votre habitat intelligent en connectant divers appareils et objets, comme un thermostat pour votre chauffage et votre climatisation, vos interrupteurs et ampoules, vos prises et multiprises ou encore vos volets roulants…
Vous pourrez tout gérer à distance, grâce à votre smartphone ou tablette, et ainsi faire des économies d’énergie. En effet, grâce à la domotique, vous pourrez contrôler la température de votre logement à distance en allumant le chauffage ou la climatisation quelques heures avant votre arrivée. Et, si vous avez laissé les lumières allumées, vous pourrez les éteindre rapidement même si vous n’êtes pas chez vous.
Comment réduire sa consommation d’énergie ?
Réduire sa consommation d’électricité passe aussi par des gestes simples : éteindre les lumières, arrêter ses appareils électriques, comme sa télévision et son ordinateur, et ne pas les laisser en veille… Mais, vous pouvez aussi aller plus loin :
baisser le chauffage de 1 °C durant les journées froides. Vous réduirez ainsi votre consommation énergétique de 7%.
baisser la climatisation durant les fortes chaleurs. Un écart inférieur de 4 °C avec la température extérieure réduit sensiblement la consommation énergétique.
laver votre linge à 30°C au lieu de 90°C. Vous dépenserez trois fois moins d’énergie.
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On oublie souvent de nettoyer la hotte de la cuisine lorsqu’on passe un coup d’éponge sur le plan de travail. Pourtant, la nettoyer régulièrement présente deux intérêts : réduire votre consommation électrique, et dans certains cas extrêmes, réduire le risque d’accidents. En effet, les hottes accumulent de la graisse, qui est un élément combustible. Un accident est vite arrivé (n’oubliez jamais qu’on ne met jamais d’eau sur le feu…) On vous recommande donc de nettoyer régulièrement, et avec soin, la hotte de votre cuisine. On vous montre comment !
Durée
50 min
Niveau
Moyenne
Matériel
Une casserole d’eau
Du citron
De la lessive, ou un mélange de liquide vaisselle et de bicarbonate
Une éponge non abrasive
Un chiffon propre
Nettoyer la hotte : les parties démontables
Pour commencer, il faut démonter votre hotte. Ne vous précipitez pas et mettez de côté les éventuelles vis pour faciliter le remontage plus tard. Immergez toutes les parties démontables dans une grande bassine d’eau très chaude, mélangé avec de la lessive (ou avec du liquide vaisselle et du bicarbonate de soude).
Laissez tremper les pièces 30 minutes, puis frottez-les une à une avec une éponge. Privilégiez une éponge non abrasive pour ne pas les rayer.
Rincez le tout avec de l’eau très chaude, sans ajout de produit cette fois.
Veillez à bien faire sécher les filtres (soit à l’air libre, soit avec un chiffon propre).
Il faudra les nettoyer avec une éponge que vous aurez préalablement imbibée d’eau chaude et de lessive (ou liquide vaisselle). Nettoyez la hotte de haut en bas. Commencez par les parties supérieures de la hotte pour que l’eau ne salisse pas des zones déjà déjà nettoyées en coulant.
Essuyez le tout avec un chiffon propre.
Bien entretenir chez soi, c’est facile avec Suivi Logement !
Que l’on vive dans un appartement ou dans une maison, il existe des règles pour régir la vie en communauté. Dans cet article, nous allons plus particulièrement aborder celles qui touchent aux limites de propriété. Ces règles ont été créées pour faciliter les relations entre voisins, et apporter des solutions aux conflits. On vous explique tout ça.
C’est quoi une limite de propriété ?
La limite de propriété sépare votre terrain de la voie publique, du voisinage ou des parties communes (lorsque vous habitez dans un immeuble).
Cette frontière peut être physique (une porte d’entrée, ou un mur séparant votre domicile des parties communes) ou immatérielle (une bordure de jardin).
Ce qui fait foi c’est le titre de propriété, ou de manière informative le cadastre. Celui-ci délimite précisément la surface de votre propriété par rapport à celle de vos voisins, ou de la voie publique.
Quelles sont les règles à respecter en matière de limite de propriété ?
Les règles de mitoyenneté dictent donc les devoirs des propriétaires vis-à-vis des surfaces voisines. Les connaître peut vous éviter des conflits, alors en voici une liste non exhaustive :
Vous avez le droit de délimiter votre terrain avec une clôture naturelle ou fabriquée. Elle doit être installée à l’intérieur de votre propriété, et ne peut pas empiéter sur celle du voisin, ou sur la voie publique.
Si vous souhaitez délimiter votre terrain avec une haie, il y a des distances à respecter. Si votre haie mesure moins de 2 mètres, vous devez la disposer à au moins 50 centimètres de la parcelle voisine. Si la haie dépasse 2 mètres, vous devez alors respecter une distance plus grande, d’au moins 2 mètres de la parcelle voisine.
Si vous voulez construire un mur, les règles sont également très strictes. Si votre voisin a des fenêtres face au mur que vous voulez construire, vous devrez l’ériger à une distance de 1,90 mètre. On comprend aisément ce point, personne ne souhaite que sa fenêtre donne sur un mur. Une autre règle concerne la hauteur du mur. Elle ne doit pas dépasser les 2,60 mètres pour les communes de moins de 50 000 habitants, et 3,20 mètres pour les communes de plus de 50 000 habitants.
Les débords de toitures ne doivent pas dépasser vos limites de propriétés. Idem pour les branches d’arbre, veillez à ce qu’elles ne dépassent pas sur le terrain de vos voisins.
Dans tous les cas, vous devez respecter les règles d’urbanisme en vigueur dans votre commune. Celles-ci se trouvent dans le PLU (Plan Local d’Urbanisme de votre ville).
N’oubliez pas que la majorité des situations se résolvent avec une simple discussion entre voisins.
En cas de litige, si vous êtes en tort, vous pouvez être contraint de détruire votre construction par vos propres moyens, puis de remettre à neuf la séparation, dans le respect des règles cette fois.
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Lorsque vous souscrivez à un abonnement électrique, une facture d’électricité vous est transmise par courrier électronique, ou papier. Cette facture regroupe le montant de votre abonnement, et la quantité de kWh consommée sur une période donnée. La forme de la facture d’électricité diffère selon votre fournisseur, et peut être complexe à décrypter. Il s’agit pourtant d’un document dans lequel figurent des informations utiles pour optimiser votre consommation d’énergie.
Avec l’importante fluctuation des tarifs énergétiques, Mon Suivi Logement vous aide à mieux comprendre votre facture d’électricité. Qui sait ? Vous allez peut-être découvrir un moyen de réaliser des économies !
Exemple de facture provenant du fournisseur historique EDF
Quelle différence entre EDF et Enedis (anciennement ERDF) ? Pour la bonne compréhension de cet article, il est important de connaitre la différence entre ces deux entités. Bien qu’Enedis appartienne à EDF, les deux sociétés n’ont pas le même rôle. EDF produit et vend de l’électricité, c’est un fournisseur. Quant à Enedis, son rôle est de développer et entretenir le réseau permettant d’acheminer l’électricité produite par les fournisseurs.
Une facture d’électricité se décompose en plusieurs éléments, nous allons vous aider à y voir plus clair.
L’abonnement inscrit sur ma facture d’électricité
L’abonnement est un montant fixe que vous paierez chaque mois. Le prix de l’abonnement dépend de trois choses :
Du fournisseur
De l’offre (base, heures pleines / heures creuses, etc.)
De la puissance souscrite (3 kVA, 6 kVA, etc.)
Prenez le temps de choisir votre abonnement d’électricité. Il faut tenir compte de vos habitudes de consommation, et des équipements de votre logement pour éviter les mauvaises surprises. Il y a notamment deux points auxquels prêter attention : le choix de l’offre et de la puissance souscrite.
Bien choisir votre offre
Les offres sont très nombreuses (heures pleines/heures creuses, base, EJP, Tempo…). Il convient de choisir votre offre en fonction de vos horaires de consommation. Certains fournisseurs proposent des offres alternatives, comme les offres d’électricité verte.
Bien choisir la puissance souscrite
Exprimée en kiloVolt Ampère (kVA), la puissance souscrite est la quantité d’électricité maximum consommable au même moment. Avec 3 kVA, vous pouvez faire fonctionner simultanément des appareils consommant au total 3000 watts maximum. Pour 6 kVA, c’est 6000 watts. Pour 9 kVA, c’est 9000 watts. Et ainsi de suite. Si vous sous-estimez vos besoins, vous risquez des coupures d’électricité. Si vous les surestimez, vous paierez un abonnement plus cher, pour une puissance qui ne vous sert pas vraiment. Il faut donc trouver le juste milieu.
Chaque fournisseur a ses tarifs, à vous de choisir celui qui vous correspond le mieux. Vous pouvez notamment comparer certains fournisseurs par ici.
Le montant de la consommation en kWh
En plus de votre abonnement, vous payez chaque kWh (kilowatt heure) que vous consommez. Ce montant inscrit sur votre facture varie chaque mois, car il dépend directement de votre consommation. Plus on consomme, plus le montant augmente, et inversement.
Chaque offre propose des tarifications différentes pour le kWh.
Certaines offres sont très simples. Par exemple l’offre Base, qui propose un prix du kWh identique en permanence (sauf lorsqu’il y a des hausses réglementaires du prix).
D’autres offres, comme les offres Heures Pleines / Heures Creuses ont un prix du kWh qui évolue selon l’heure et/ou le jour où vous le consommez. Si vous pouvez décaler vos consommations à certaines heures de la journée, ou certains jours, étudier ces offres serait pertinent pour réduire votre facture d’électricité.
Si vous consommez beaucoup d’électricité en permanence (avec le chauffage électrique par exemple), privilégiez l’offre avec le prix du kWh le plus bas.
Taxes et contributions figurant sur votre facture d’électricité
Sur ce point, tous les Français sont logés à la même enseigne. Comme pour tous les produits du commerce, des taxes s’appliquent sur la consommation d’électricité. Voyons ensemble quelle est leur utilité.
Contribution tarifaire d’acheminement (CTA) Cette taxe finance l’assurance vieillesse des personnels relevant du régime spécial des industries gazières et électriques. Elle équivaut à 21,93% de la partie fixe du tarif d’acheminement de l’électricité. Le montant final de cette taxe peut varier selon votre fournisseur, mais les 21,93%, eux, restent fixes.
Taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) Cette taxe dépend de votre consommation, elle est égale à 0,001€ par kWh. Par le passé, on appelait cette taxe Contribution Au Service Public d’Électricité (CSPE).
Taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE) Les communes fixent cette taxe. Elle dépend de la puissance souscrite et d’un coefficient multiplicateur décidé en conseil municipal. Elle est plafonnée à 0.00663€ par kWh. Cette taxe devrait disparaître en 2023 et être intégrée à la TICFE.
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) Celle-ci est séparée en 2, elle est de 5,5% pour la CTA, et de 20% pour vos consommations, la TICFE et la TCFE.
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Comment est comptée ma consommation d’électricité ?
Pour connaitre la quantité de kWh consommée par chaque foyer, des compteurs électriques ont été installés dans chaque bâtiment. Leur rôle est de mesurer l’électricité consommée par le réseau auquel il est relié, que ce soit un logement, une entreprise ou tout autre bâtiment. Ces données de consommation sont ensuite utilisées par le fournisseur d’électricité pour établir le montant de la facture.
Le compteur Linky
Le compteur Linky mesure votre consommation électrique tous les jours. Votre facture d’électricité n’est donc plus estimée (comme c’était le cas avec les compteurs plus anciens). Elle est désormais basée sur la consommation réelle. Cela signifie que vous payez ce que vous avez effectivement consommé. Le compteur Linky apporte plus de granularité dans l’analyse de votre consommation d’énergie. Sur le site d’Enedis, vous pouvez par exemple afficher l’évolution de votre consommation électrique toutes les 30 minutes.
Il convient de rappeler que les informations traitées par le compteur Linky sont sensibles et confidentielles. Enedis ne les transmet donc qu’à votre fournisseur, pour éditer votre facture. Toute autre entité voulant accéder à ces données doit solliciter votre consentement selon un protocole strict (des documents sont à remplir), puis le transmettre à Enedis.
D’après le gestionnaire du réseau électrique Enedis, plus de 35 millions de compteurs Linky ont été déployés sur le territoire.
Les compteurs électromécaniques et électroniques
Certains foyers sont encore équipés d’anciens compteurs. Ces équipements fonctionnent différemment, et nous vous proposons de découvrir comment !
Les compteurs électromécaniques
Ce sont les plus anciens, ils sont munis d’un disque mécanique de comptage. Celui-ci tourne quand vous consommez, plus ou moins rapidement selon la puissance requise. À chaque tour complet, le nombre affiché au-dessus du disque augmente, c’est le nombre total de kWh consommé depuis son installation (par vous ou votre prédécesseur). Selon les cas (si vous êtes en offre Base ou HC/HP), il comportera 1 ou 2 cadrans. Pour connaitre votre consommation sur une période donnée, vous devez calculer la différence entre la valeur affichée au début de la période, et celle de la fin.
Les compteurs électroniques
Ces compteurs sont plus récents. Ils n’ont pas de disque, mais simplement un cadran (un peu comme le compteur Linky) affichant la consommation totale, la puissance souscrite et l’option tarifaire. Il ne remonte aucune information au gestionnaire du réseau de manière automatique. Il faut donc faire un relevé manuel.
Avec ces deux types de compteurs, aucune information ne remonte à Enedis. Une intervention humaine est requise pour informer le fournisseur de votre consommation.
Compteurs électromécaniques et électroniques : comment réalise-t-on le relevé ?
Il y a deux façons de faire relever son compteur :
Un technicien Enedis (ou d’une entreprise mandatée par Enedis) vient à votre domicile relever votre consommation électrique tous les 6 mois. Par le passé, cette intervention était gratuite. Avec le déploiement du compteur Linky, et pour inciter le changement de compteur, ces passages vont devenir payants. Votre présence est obligatoire seulement si votre compteur est situé chez vous.
La deuxième possibilité, qui n’est possible que dans certains cas (déménagement, impossibilité d’être présent lors d’un rendez-vous), c’est que vous procédiez à votre autorelevé sur le site Enedis.
Dans les deux cas, ces relevés ne sont pas assez fréquents pour connaitre votre profil de consommateur. Vous ne connaitrez que la quantité totale des kWh consommés sur une très longue période. Ces données sont uniquement utilisées pour établir vos factures d’électricité.
Les types de factures d’électricité
À moins d’être complètement indépendant énergétiquement, vous devrez régler des factures d’électricité pour régulariser vos consommations. Il en existe de plusieurs types que l’on va détailler ici.
Facture d’électricité mensuelle
C’est la plus courante. Votre fournisseur estime votre consommation d’électricité annuelle, il y ajoute le coût de l’abonnement et les taxes, il divise le tout par 12, et vous paierez tous les mois cette somme. Le douzième mois arrive une facture de régularisation (qu’on détaille juste après).
Ce type de facturation est très intéressant, en particulier si vous vous chauffez à l’électricité. Vous paierez toujours une somme fixe, même en hiver où la demande est plus importante. Votre facture d’électricité totale est lissée sur l’année, ce qui rend votre budget plus facile à anticiper.
L’inconvénient, c’est qu’en général, vous n’avez pas le choix du mode de paiement. Ce sera un prélèvement automatique sur votre compte.
Facture de régularisation
C’est le moment d’évoquer la fameuse facture de régularisation. Lorsque vous choisissez une facturation mensuelle, votre fournisseur estime votre consommation sur un an. Mais il y a peu de chances pour que vous consommiez exactement la quantité prévue par l’estimation, pour plusieurs raisons : la météo, l’achat de nouveaux appareils électriques, votre présence ou non au domicile. etc. À la douzième facture d’électricité, on calcule donc la différence entre l’estimation et ce qui a été réellement consommé, pour “régulariser” la situation.
Il y a 3 possibilités :
Soit votre consommation réelle tombe pile comme l’estimation. Dans ce cas, vous n’avez rien à payer, et vous repartez pour un an avec les mêmes mensualités.
Soit l’estimation était trop basse. Vous devrez alors payer la différence. Selon l’écart entre l’estimation et la réalité de vos consommations, vos mensualités risquent d’augmenter.
Soit l’estimation était trop haute. Dans ce cas, vous serez remboursé du trop-perçu par votre fournisseur. Vos mensualités peuvent aussi diminuer l’année qui suit. C’est ce qu’on appelle une bonne nouvelle.
Facture d’électricité bimestrielle
Le montant de la facture bimestrielle n’est pas basé sur une estimation (même si cela peut arriver). Il est basé sur la consommation d’électricité réelle, calculée soit via le compteur Linky, soit en réalisant des autorelevés réguliers (il faut respecter des délais imposés). Les données de consommations réelles sont transmises au fournisseur, qui calcule alors le montant de la facture d’électricité. On paie ainsi exactement pour ce que l’on a consommé les 2 mois précédents.
L’avantage, c’est qu’il n’y a pas de régularisation en fin d’année. Avec ce type de facturation, on peut s’acquitter des sommes dues par prélèvement automatique, par chèque ou par virement.
L’inconvénient, c’est que les factures d’électricité sont très différentesentre l’hiver et l’été. Il faut donc savoir anticiper les mois où la facture sera plus salée.
Facture pour les frais de mises en service
Il reste une facture baptisée frais de mise en service. Ces frais s’appliquent uniquement si vous venez d’emménager (changer de fournisseur est gratuit, et n’engendre aucuns frais). En effet, vous devez payer le changement de nom de votre compteur, que ce soit un compteur Linky, électronique ou électromécanique. Ces frais sont les mêmes pour tous les fournisseurs, et sont versés à Enedis.
Les différents types de tarification du kWh
Le compteur Linky a permis l’arrivée d’offres sur-mesure. Chacun peut désormais choisir l’offre la plus économique selon les moments où il consomme le plus (pour ceux qui démarrent la machine à laver toujours au même moment de la journée par exemple). Nous n’allons pas tous les détailler, mais nous nous attarderons sur les principaux tarifs existants.
Base, la tarification la plus répandue sur les factures d’électricité
C’est l’option préférée des Français. Le système est très facile à comprendre. Lorsque vous optez pour cette tarification, votre kWh coûte toujours le même prix. Peu importe le moment de la journée.
La tarification Base est en règle générale conseillée aux personnes qui ne consomment pas trop d’électricité, car le tarif appliqué reste le même à toute heure de la journée. Comme pour toute offre, plus vous consommez, plus votre facture d’électricité augmente.
Si votre tarification Base est indexée sur le prix du marché, le prix du kWh peut évoluer à la hausse ou à la baisse (généralement à la hausse)
Si votre tarification Base garantit un prix fixe, le prix du kWh sera bloqué le temps de votre engagement (entre 1 à 4 ans). Notez néanmoins qu’en 2022, les prix du kWh ont tellement augmenté, que de nombreux fournisseurs (généralement les plus modestes) ne pouvaient plus garantir les prix fixes. Ils ont renégocié les contrats de leurs clients pour ne pas mettre la clef sous la porte.
Dernière chose, avec la tarification Base, le prix de l’abonnement est généralement moins élevé.
Les Heures Pleines/Heures Creuses (ou HP/HC) figurant sur les factures d’électricité
C’est l’une des tarifications les plus populaires. À la différence du tarif de base, il n’y a pas un, mais deux prix différents du kWh. Il y a le prix des heures creuses qui est moins cher que le tarif de base et il y a le prix des heures pleines, qui lui est plus élevé que le tarif de base. Sur les 24h de la journée, 8 heures sont creuses et 16 heures pleines. Ce tarif a été créé pour inciter les ménages à consommer pendant les heures creuses afin de lisser la consommation de la journée (les heures creuses correspondent aux moments de la journée où les besoins d’électricité sont les moins importants).
Les horaires varient selon certains critères, et sont décidés par Enedis. Vous obtiendrez plus d’informations auprès de votre fournisseur d’électricité, sur votre facture d’électricité, ou bien sur ce site : https://www.enedis.fr/heures-creuses.
Vous l’aurez compris, cette option est très intéressante si vous arrivez à consommer plutôt pendant les heures creuses. En moyenne, il faut être capable de consommer au moins 40% de son électricité pendant les heures creuses si l’on veut que cette solution soit rentable.
Pour cette option, l’abonnement est généralement plus cher. Si économiquement parlant, cette option peut être intéressante, certaines critiques peuvent apparaître en termes d’écologie. En effet, les heures creuses sont souvent la nuit. Or, c’est à cette période que le poids carbone du mix électrique de la France est le plus élevé. Certains prêchent pour que les heures creuses coïncident avec le moment, où le poids carbone du mix électrique français est le plus bas.
Comment est décidé le prix kWh sur ma facture d’électricité ?
Depuis l’ouverture du marché de l’électricité à la mise en concurrence, la fixation des prix du kWh a évolué. Historiquement, le prix du kWh est décidé par les pouvoirs publics, et il est révisé tous les ans à la hausse ou à la baisse. Ce tarif règlementé existe toujours, mais il n’est proposé que par le fournisseur historique (EDF). Il reste celui qui compte le plus de clients aujourd’hui.
À côté de ça, il existe 3 autres offres qui sont proposées par les autres fournisseurs d’énergie.
Le prix libre, c’est-à-dire que le prix est librement fixé par le fournisseur, et qu’il peut évoluer à la hausse comme à la baisse. La seule condition, c’est qu’il doit prévenir le client au moins 1 mois à l’avance avant de modifier son prix de vente.
Le fournisseur peut aussi décider d’indexer son prix libre sur le tarif règlementé en proposant une un pourcentage de réduction qu’il aura choisi.
Enfin, la dernière possibilité c’est le prix fixe. Lorsque vous souscrivez à cette offre, le fournisseur vous garantit un prix fixe du kWh sur une durée de 1 à 4 ans.
Parmi tous ces choix, vous n’avez plus qu’à choisir celui qui vous semble le plus correspondre à vos besoins, et qui, selon vous, vous aidera à réduire votre facture d’électricité.
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Comment estimer ma facture d’électricité ?
L’estimation de votre facture d’électricité dépend de nombreux facteurs : le type de logement (maison individuelle, appartement), l’emplacement, le type de chauffage, le niveau de performance du logement, mais aussi le comportement des habitants.
Consommation moyenne par poste de consommation
Consommation moyenne d’un logement français
En moyenne, un logement français consomme 4 792 kWh/an (Enertech, RTE, ADEME, mai 2021).
Le chauffage représente en moyenne 27,6% de la consommation d’une maison. Cette part dépend directement de la qualité de logement (plus grossièrement, son étiquette énergie), mais aussi de la composition du logement et des températures de consigne.
L’eau chaude sanitaire quant à elle représente 19,7%. Cette valeur est assez stable. Elle dépend majoritairement de la composition du logement, de la qualité des équipements et de l’usage qu’on en fait (préférer les douches aux bains par exemple).
L’électricité spécifique et la cuisson représentent environ 25%. Cette valeur va extrêmement varier d’un ménage à l’autre en fonction du nombre d’équipements présents dans le logement. Enfin l’étiquette énergie sera aussi très impactant sur ce point.
La lumière ne représente que 3,1%. L’extrême majorité de l’éclairage se fait aujourd’hui au moyen de LED dont les performances sont optimales. L’utilisation de la lumière naturelle peut encore permettre des gains sur ce point, mais la potentialité de gain est petite.
La somme des pourcentages ne fait pas ici 100%. Certains postes comme la ventilation, la santé ou encore la mobilité ne sont pas pris en compte.
On remarque à la vue de ces pourcentages que la part du chauffage, si elle reste majoritaire, se voit rattrapée par l’électricité spécifique.
Consommation d’électricité moyenne par appareil
Étudions de plus près les consommations moyennes par an des appareils du quotidien, souvent présents dans les logements, en kWh. La consommation de vos appareils dépendent bien entendu de la qualité de l’équipement, de son entretien, de son âge et de l’utilisation que vous en faites.
Pour comprendre les ordres de grandeur, il faut différencier les équipements ayant besoin de beaucoup d’électricité pour fonctionner, mais que l’on utilise rarement, comme un four par exemple, et les équipements qui n’ont pas besoin de beaucoup de puissance électrique, mais qui fonctionnent continuellement, on peut notamment citer la box internet.
Consommation moyenne des équipements sur une année (en kWh)
Comment réduire ma facture d’électricité ?
Faire un comparatif des offres d’électricité
Première étape, connaître son profil de consommateur
Comme vous l’aurez compris, avant toute chose, il faut connaitre le type de consommateur que vous êtes. Est-ce que vous vous chauffez au moyen d’un appareil électrique (chauffage classique ou pompe à chaleur) ? Comment faites-vous votre eau chaude ? Si c’est via un chauffe-eau électrique, pouvez-vous le régler sur vos heures creuses ? Disposez-vous d’équipements très énergivores ? Pouvez-vous décaler vos consommations à des moments souhaités dans la journée ?
Interrogez-vous d’abord sur vos habitudes, et vous pourrez ensuite choisir l’offre la plus intéressante pour réduire au maximum votre facture d’électricité.
Deuxième étape, comparer les offres
De nombreux sites permettent de comparer des offres d’électricité. Assurez-vous que ces sites sont indépendants pour ne pas être influencé par tel ou tel fournisseur.
Coup de chance ! Il en existe un, et c’est un site d’État totalement indépendant : https://www.energie-info.fr/. Sur ce site, vous pouvez comparer les offres d’électricité de manière totalement neutre. Il vous suffit de donner quelques informations très succinctes. Vous devrez renseigner votre code postal, puis il faudra remplir quelques informations sur votre consommation d’électricité (la puissance dont vous avez besoin, si vous souhaitez une tarification base ou HC/HP).
Ensuite, vous donnerez une estimation de votre consommation d’électricité sur l’année. Si vous ne savez pas, vous pouvez utiliser une moyenne, ou consulter une de vos factures d’électricité.
Et enfin, vous choisirez comment classer les offres : ordre alphabétique, coût ou pourcentage d’énergie verte. Il ne vous reste plus qu’à comparer toutes les offres, et à choisir la plus adaptée à vos besoins !
Nous vous rappelons que vous êtes libre de changer d’offre à tout moment. Aucun abonnement ne vous engage (même ceux à prix fixe).
Attention ! Si vous changez d’offre, ne résiliez pas l’offre que vous souhaitez changer. C’est votre prochain fournisseur qui s’en chargera.
Suivre ma consommation d’électricité
Une fois votre offre choisie, il est important de suivre sa consommation, cela permet d’éviter les mauvaises surprises, notamment une éventuelle surconsommation. Pour cela, il existe plusieurs solutions.
Suivi de conso sur sa facture d’électricité
C’est le plus évident, bien entendu, vous pouvez éplucher vos factures d’électricité tous les mois. Celles-ci sont disponibles soit sur l’espace client de votre fournisseur, ou bien vous pouvez les recevoir par courrier. Le suivi des consommations sur les factures d’électricité n’est pas le plus facile, car elles sont souvent compliquées à comprendre.
L’information sur les consommations se fait généralement au mois, ce qui limite la compréhension de celles-ci. Vous pouvez parfois faire des estimations de vos consommations pour les mois à venir et une comparaison avec ce qui avait été estimé lors de votre engagement. De ce fait, vous avez la possibilité de savoir si vous consommez plus que ce que vous avez estimé ou non.
La facture d’électricité n’est pas la façon la plus simple de suivre ses consommations, mais c’est un bon début.
Suivi de conso en ligne
Outre la facture d’électricité, vous pouvez suivre vos consommations en ligne. Pour ce faire, il existe deux solutions principales :
Soit vous allez sur l’espace client de votre fournisseur. Selon les cas, le suivi sera plus ou moins bien fait, et plus ou moins précis. Si vous disposez d’un compteur Linky, et que vous avez accordé l’autorisation à votre fournisseur à accéder à vos données, vous pourrez dans certains cas suivre vos consommations au jour le jour (à J+2, car c’est le temps qu’Enedis valide l’information et vous l’envoie). C’est très précis, et cela permet un suivi quotidien.
Soit vous allez directement sur le portail d’Enedis pour suivre vos consommations. Vous aurez alors un visuel très précis de vos consommations jusqu’à la demi-heure près. Mais ce n’est pas tout ! Vous pourrez voir vos appels de puissance maximum, ce qui vous permettra au besoin d’ajuster votre puissance souscrite si celle-ci n’est pas adaptée à vos besoins. Cependant, à la différence du site d’un fournisseur, vous n’aurez que les informations en kWh, sans conversion en euros.
Suivi de conso sur une application de suivi de consommation
Enfin, la dernière solution, c’est de suivre vos consommations sur une application de suivi de consommation d’énergie. Il existe celle des fournisseurs bien entendu, mais pas seulement. D’autres applications indépendantes existent.
On peut vous parler de Mon Suivi Logement. Cette application disponible sur mobile et PC vous permet de suivre votre consommation d’électricité, d’eau et de gaz au même endroit, quel que soit votre fournisseur, en kWh et en euros. Plus intuitif que d’avoir à éplucher vos factures d’électricité, Mon Suivi Logement retravaille les données pour vous aider à comprendre d’un coup d’œil votre consommation d’énergie.
Astuces économes pour réduire ma facture d’électricité et ma consommation électrique
Pourquoi vouloir réduire sa facture d’électricité ?
La sobriété énergétique est sur toutes les lèvres. Elle devient aujourd’hui une nécessité face à la crise énergétique, et à l’augmentation des factures d’électricité. Cet état d’esprit ne doit pas être perçu comme une privation de liberté. Plutôt comme la participation de tous à un effort commun dans le but de limiter nos consommations. Il ne faut pas croire que sobriété rime avec perte de confort. Dans la majorité des cas, il s’agit simplement de bon sens.
Ecogestes à adopter pour réduire sa facture d’électricité
Il y a des habitudes que vous pouvez adopter pour limiter vos consommations d’énergie. En voici quelques-unes :
Si votre eau est chauffée au moyen d’un chauffe-eau électrique, réglez-le sur les heures creuses. Vous pouvez installer un contacteur à votre chauffe-eau s’il n’en dispose pas, ce qui permettra ce réglage.
Réglez vos températures de consigne du chauffage sur 19°C dans les chambres, et 21°C dans les salles de vie. Attention, ce sont des températures théoriques. Le ressenti de la température est très personnel, et dépend de la qualité du logement (courant d’air, parois froides…). Si vous avez froid, augmentez ces températures, mais pensez à mettre un pull 😊.
Aérez votre logement tous les jours entre 5 et 10 minutes. En hiver, cela peut paraître contreproductif d’ouvrir son logement alors même qu’il fait froid dehors. Mais il faut savoir que l’air intérieur est chargé d’humidité, ce qui le rend difficile à chauffer. En aérant, vous faites entrer de l’air sec qui est plus facile à chauffer.
Faites attention aux veilles des appareils, et éteignez tous les équipements dont vous ne vous servez pas. Cela peut être votre box internet la nuit, débrancher vos chargeurs quand ils ne chargent pas, etc.
Réduire sa facture d’électricité est donc bien possible ! Vérifiez que votre offre d’électricité est bien adaptée à votre profil de consommation, suivez régulièrement votre conso via vos factures d’électricité, ou numériquement, et réalisez quelques petits écogestes ! Vous avez désormais toutes les clés en main pour réaliser des économies. En s’y intéressant de plus près, les solutions deviennent plus simples.
Maîtrisez votre conso d’énergie avec Mon Suivi Logement !
Le biogaz est un gaz produit par la fermentation de matières organiques. Ce gaz combustible sert essentiellement à la production de chaleur, d’électricité et de carburant pour certains véhicules. Il peut également être injecté sur le réseau de distribution de gaz naturel. Si le biogaz constitue une alternative pouvant réduire la dépendance de la France aux gisements étrangers, il ne représente pour le moment que 2 % de la consommation de gaz du territoire. L’État vise 10 % de biométhane dans la consommation totale d’ici 2030. De son côté, la filière estime qu’elle peut atteindre les 15 % d’ici 2020.
On vous dit tout sur la production du biogaz, ses avantages et ses inconvénients !
Quelle est la différence entre le gaz naturel et le biogaz ?
Le gaz naturel, une énergie fossile puisée en sous-sol
Le gaz naturel, est dit « naturel » car une fois récupéré dans les sous-sols de la Terre, il ne subit que très peu de modifications avant d’être consommé. On l’appelle « naturel » par opposition aux gaz industriels qui subissent d’importantes transformations (comme l’oxygène en bouteilles, ou l’azote). Il ne faut pas non plus le confondre avec le gaz de ville, qui est quant à lui issu de la distillation du charbon (celui-ci n’est normalement plus utilisé en France).
Vous l’aurez compris, le gaz naturel est, au même titre que le pétrole, une énergie fossile. Il provient des restes de plantes et d’animaux qui se sont retrouvés piégés durant des centaines de millions d’années sous d’épaisses couches de sédiments. La pression et la chaleur terrestre ont fait le reste du travail pour transformer tout cela en gaz.
Il est composé entre 70% et 98% de méthane (CH4, un atome de carbone, 4 atomes d’hydrogène), le reste étant généralement par ordre croissant, des hydrocarbures légers (butane, propane…), du diazote, du sulfure d’hydrogène, du dioxyde de carbone et de l’oxygène.
Le biogaz, une énergie produite à base de déchets organiques
Le biogaz n’est pas une énergie fossile, car il n’est pas issu des sous-sols de la Terre. S’il a presque la même composition que le gaz naturel, il n’est pas conçu de la même façon. Il provient de la fermentation de matières organiques, soit de façon naturelle (dans les marais ou les rivières par exemple), soit de façon artificielle. C’est de cette dernière dont nous allons parler.
Les matières organiques utilisées pour produire du biogaz sont diverses : cultures végétales, boues de station d’épuration, déjections d’animaux d’élevage (fumier, lisier), effluents de l’industrie agroalimentaire et des restaurations collectives, etc.
Cycle de transformation des déchets organiques en biogaz.
Selon la nature des intrants (les matières organiques), la qualité du produit final pourra varier. Malgré cela, la composition du gaz qui découlera sera toujours assez similaire. Le gaz sortant sera composé de 50 à 70% de méthane, et en quantité variable de CO2, d’H2O et de H2S (sulfure d’hydrogène). Il pourra aussi contenir quelques impuretés qu’il faudra traiter.
Les avantages du biogaz par rapport au gaz naturel
Il y a plusieurs intérêts à préférer le biogaz au gaz naturel :
Il partage les propriétés du gaz naturel. Une fois traité, le biogaz peut être injecté sur le réseau de gaz naturel, puis consommé par n’importe quel équipement au gaz. Il peut également servir à la cogénération (c’est-à-dire produire de la chaleur à consommer sur place, et de l’électricité qui peut être injecté sur le réseau, ou consommé sur place). Il peut enfin être transformé en carburant pour les véhicules.
L’impact écologique du biogaz est inférieur à celui du gaz naturel. Le fumier, les déchets alimentaires, les boues de station d’épuration sont autant de substrats qui émettent naturellement des gaz à effet de serre. La méthanisation consiste à intercepter ce gaz avant sa dispersion, pour le transformer en biogaz. Quant au gaz naturel, il est directement extrait de gisements enfouis dans le sol. Le biogaz est plus “vertueux” car il n’ajoute pas de gaz à effet de serre supplémentaire à la quantité qui aurait été naturellement émise. Quant au gaz naturel, il ne pollue pas du moment qu’il reste en sous-sol, mais lorsqu’il est extrait et consommé, il libère des gaz à effet de serre jusqu’ici “enfouis”. Selon l’ADEME le gaz naturel émet 227gCO2e/kWh quand le Biogaz n’émet que 44gCO2e/kWh.
Il est produit en France et permet d’aider les agriculteurs. L’approvisionnement en gaz peut être impacté par les relations internationales. Comme nous ne disposons pas de gaz naturel sur notre territoire, nous sommes dépendants d’autres Etats et de nos relations avec ces derniers. Produire du biogaz localement réduit cette dépendance. De plus, il est massivement produit par des agriculteurs ce qui est triplement intéressant pour eux. Ils valorisent des « déchets », peuvent se rémunérer en revendant ce biogaz et bénéficient des engrais qui deviennent très intéressant pour les sols une fois le process de méthanisation fini.
Remplacer son offre au gaz naturel par une offre au biogaz est très simple. Les deux empruntent le même réseau de distribution, la transition est donc indolore, et la qualité du gaz reçue est la même. Choisir ce type d’offre de gaz est aussi simple que de changer d’abonnement électrique.
Les inconvénients du biogaz
Si le biogaz revêt de belles qualités, il y a quelques points sur lesquels il faut nuancer.
Comme la méthanisation repose sur l’utilisation de certains déchets organiques, nous devons veiller à ne pas augmenter la production de ceux-ci dans le seul intérêt de répondre à un besoin énergétique. Dans certains pays, des champs sont cultivés uniquement pour produire du biogaz, mettant à mal l’idée de valorisation des déchets.
Autre inconvénient, le prix du biogaz reste un frein majeur pour les ménages. Certes, la crise actuelle de l’approvisionnement en gaz atténue le problème (le prix du gaz naturel a tellement augmenté qu’il rattrape celui du biogaz), mais la méthode de production du biogaz reste très couteuse, et ne serait pas concurrentielle avec le gaz naturel sans les différentes subventions de l’Etat.
Vous savez maintenant faire la différence entre le gaz naturel et le biogaz, à vous de choisir !
Maîtrisez votre conso d’énergie avec Mon Suivi Logement !
Dans cet article, nous vous aidons à optimiser le rendement de votre panneau solaire afin de réduire votre dépendance au réseau, et réduire votre facture d’énergie. Maintenant que vous êtes bien équipés, sachez qu’il existe quelques petites astuces pour améliorer la production de votre installation.
Panneau solaire et panneau photovoltaïque : quelle différence ?
Avant de comprendre comment optimiser sa production d’énergie, il faut comprendre comment fonctionnent les installations solaires. On distingue deux types d’équipements :
Les panneaux photovoltaïques, qu’on pourra appeler PV dont le rôle est de transformer les rayons du Soleil en courant électrique.
Les panneaux solaires thermiques, qu’on appellera simplement panneaux solaires. Leur rôle est de capter la chaleur du Soleil pour ensuite la diffuser ailleurs.
Le fonctionnement du panneau photovoltaïque
Le panneau photovoltaïque transforme donc les rayons du Soleil en courant électrique. Sans rentrer dans les détails, votre panneau photovoltaïque se compose de deux couches de Silicium. La couche supérieure abrite des atomes de Phosphore qui possèdent un surplus d’électrons, porteurs d’une charge électrique négative. Sur la couche inférieure, on a des atomes de Bore, qui ont quant à eux un déficit d’électrons, et donc une charge électrique positive.
On crée du courant électrique en faisant circuler des électrons entre une charge négative (-) et une charge positive (+). Dans le cas d’un panneau solaire, le Soleil projette des photons (particules de lumière) sur les deux couches de Silicium, ce qui va agiter les électrons et favoriser leur circulation. Et comme le Silicium est un semi-conducteur, il facilite d’autant plus le passage des électrons entre le + et le -.
Le fonctionnement du panneau solaire
Le fonctionnement du panneau solaire est très différent du panneau photovoltaïque. Il repose sur le transfert de la chaleur et ne dépend pas des photons. Les panneaux solaires abritent un fluide caloporteur (= transporteur de chaleur). Les rayons du Soleil réchauffent ce fluide, qui rentre alors en mouvement et va chauffer à son tour l’eau stockée dans un ballon d’eau chaude. En réchauffant l’eau, le fluide caloporteur se refroidit et doit être à nouveau chauffé par le Soleil. Son rôle est donc de transférer la chaleur du Soleil à l’eau. La forme et les matériaux utilisés sont choisis pour optimiser la production d’eau chaude.
L’importance capitale de l’orientation du panneau solaire
D’abord, il est important que vos panneaux soient bien positionnés pour profiter au maximum des apports solaires, mais sur ce point, vous n’avez pas forcément la main. En général, les panneaux photovoltaïques sont exposés plein sud avec une pente de 30°, mais cela varie selon la configuration de votre logement.
Pour les panneaux solaires thermiques, l’orientation idéale peut légèrement différer. Selon les types de panneaux, il faut faire varier l’angle entre 30° et 60° afin d’optimiser la captation de la chaleur tout en évitant les surchauffes.
Nos conseils pour améliorer les performances de vos panneaux solaires
Optimiser le rendement d’un panneau photovoltaïque
Les cellules d’un PV sont branchées en série. Cela signifie que lorsqu’une cellule ne fonctionne pas, c’est tout le panneau qui ne produit rien. Il faut donc prêter attention à l’ombre. Vous devez vous assurer que la végétation, une cheminée, ou tout autre chose, ne projette pas son ombre sur vos panneaux. Il faut vérifier ces ombres en hiver et en été, car l’inclinaison du Soleil est différente et les ombres n’auront pas la même forme.
Votre PV doit être bien ventilé, s’il produit de l’électricité grâce aux particules de lumière (les fameux photons), la chaleur affecte son rendement. Plus les cellules sont chaudes, moins votre panneau produit d’électricité. Il faut donc s’assurer que celui-ci soit bien ventilé pour que la chaleur puisse se dissiper.
Laver votre panneau régulièrement assure un rendement maximal. Si une fine couche de poussières n’affectera pas dramatiquement la production d’électricité, elle la diminuera certainement. N’oubliez donc pas de vérifier l’état de vos panneaux.
Lorsque vous produisez de l’électricité, il y a 3 possibilités :
Vous réinjectez tout sur le réseau. Il n’y a donc rien à optimiser pour votre consommation d’énergie personnelle.
Vous autoconsommez et revendez le surplus. Ici, nous vous recommandons de faire concorder votre consommation d’électricité avec vos pics de production solaires. Lorsqu’il fait beau, c’est le moment de lancer vos machines ! Vous évitez ainsi de payer l’électricité du réseau national.
Vous consommez l’intégralité de votre production car votre installation est isolée du réseau national (un cas assez rare il faut le dire !). Idem que le cas précédent, nous vous recommandons d’utiliser vos machines les plus énergivores pendant vos pics de consommation d’électricité.
Optimiser le rendement d’un panneau solaire
Même si l’impact est moindre par rapport à un panneau photovoltaïque, il faut le nettoyer de temps en temps, car la saleté diminuera le rendement de votre panneau.
Comme pour le PV, il faut éviter les ombres projetées. Plus la zone exposée au Soleil est grande, plus la chaleur captée est importante.
Utilisez au maximum votre eau chaude quand le Soleil brille dehors. En effet, une fois chauffée, votre eau est stockée dans un ballon. Or, celui-ci se refroidit avec le temps. Les ballons d’eau chaude solaires sont donc souvent équipés d’un système qui réchauffe l’eau. Ce système consomme de l’énergie ce qui se traduit directement sur votre facture. En revanche, si vous consommez l’eau qui vient directement d’être chauffée par le Soleil, vous n’aurez pas besoin d’énergie d’appoint.
Enfin, une maintenance du panneau solaire doit être réalisée tous les 3 à 5 ans pour garantir un rendement optimal. Vous pouvez souscrire à un contrat d’entretien ou le réaliser vous-même si vous vous en sentez capable. Il faudra vérifier la pression du fluide caloporteur et le fonctionnement des pompes, vous assurer qu’il n’y a pas de fuite, mais aussi nettoyer le circuit hydraulique.
Après tout ça, vous allez pouvoir profiter pleinement de l’énergie gratuite et illimitée du Soleil.
Maîtrisez votre conso d’énergie avec Mon Suivi Logement !
Le rôle du joint d’étanchéité est d’empêcher l’eau de couler derrière vos éviers ou sous votre baignoire. Il est très important de les nettoyer régulièrement, voire de les remplacer lorsqu’ils sont trop vieux et usés.