Les ménages sont souvent surpris de voir le montant élevé de leur facture d’électricité, tandis que les conséquences sur l’environnement peuvent être catastrophiques s’il y a une surconsommation excessive. Pour prévenir la surconsommation d’électricité, il est important de prendre des mesures pour améliorer l’efficacité énergétique et réduire la consommation au sein de son foyer. Mais il est d’autant plus important de comprendre comment et pourquoi on consomme autant pour mieux gérer sa consommation et éviter la surconsommation. On vous explique tout dans la suite de l’article !
Surconsommation d’électricité : qu’est-ce que cela signifie ?
Avant de vous donner toutes les astuces pour détecter les surconsommations d’électricité, il est important de comprendre dans un premier temps ce qu’est vraiment la surconsommation d’électricité dans le logement et ce qu’elle représente.
En fait, c’est très simple. On parle de surconsommation d’électricité quand la somme de la consommation d’électricité de notre logement dépasse la consommation dite « normale » de votre habitation.
En d’autres termes, c’est lorsque vous consommez plus que ce que la totalité de vos appareils électriques devrait consommer en temps normal.
Mais vous me direz alors, qu’est-ce que la consommation normale de mon logement ? Pour le savoir, vous pouvez vous référer à l’article sur la consommation moyenne d’électricité d’une maisonqui vous donnera un ordre de grandeur de la consommation électrique de votre logement type. Vous pouvez aussi estimer par vos propres moyens votre consommation d’électricité. La plupart de vos appareils électriques disposent d’étiquettes énergie qui vous indiquent leur consommation annuelle. En commençant par là, vous aurez déjà une bonne base.
D’où proviennent les surconsommations d’électricité ?
Il n’est pas toujours évident de savoir d’où proviennent ces surconsommations d’électricité. Nous vous avons donc répertorié ci-dessous les principaux postes qui peuvent devenir très rapidement des sources de surconsommation d’électricité. Il est donc important de les connaître pour contrôler ces équipements de temps en temps.
Dysfonctionnement du compteur électrique, source de surconsommation d’électricité
Le compteur électrique peut être l’une des raisons pour laquelle votre facture devient trop élevée. Et c’est souvent le cas. Les dysfonctionnements des compteurs sont assez nombreux et entrainent par la même occasion des surconsommations d’électricité dans votre habitation.
Si vous pensez que votre compteur est la cause de surconsommations d’électricité, vous pouvez contacter votre fournisseur d’énergie qui se chargera de joindre Enedis pour faire les vérifications nécessaires.
Trois situations sont ensuite possibles :
Votre compteur présente bel et bien un dysfonctionnement. Dans ce cas, aucuns frais ne vous sera facturé.
Le technicien réalise une vérification visuelle. Si votre compteur n’affiche aucun problème, la visite du technicien vous sera facturée 38,11€.
Le technicien effectue une vérification métrologique. Dans ce cas, attention, car si votre compteur n’est pas défectueux, le déplacement du technicien vous sera facturé 343,99€ TTC.
Vous l’aurez compris, n’appelez pas votre fournisseur sur un coup tête. Vous risquez de dépenser une somme monstrueuse pour faire venir un technicien. Nous vous conseillons de le faire qu’après avoir vérifié les autres postes potentiels de surconsommation d’électricité dans votre habitation.
Vous pouvez également jeter un œil au catalogue des prestations d’Enedis avant de les appeler pour avoir une idée du montant des autres types de prestations qu’Enedis propose.
Des appareils électriques mal entretenus et défectueux, souvent cause principale de surconsommation d’électricité
Votre habitation regorge d’appareils électriques. Du réfrigérateur, au lave-linge jusqu’aux petits branchements pour les appareils du quotidien, le logement est aujourd’hui connecté de bien des manières.
Il est important de comprendre que les appareils électriques mal entretenus ou endommagés peuvent facilement conduire à une surconsommation d’électricité dans votre logement. Et c’est d’autant plus le cas lorsqu’il s’agit de gros électroménagers, comme le réfrigérateur ou le lave-linge, qui comme vous le savez, sont très énergivores.
Si le joint de votre réfrigérateur est endommagé par exemple, la consommation électrique de celui-ci sera par conséquent plus élevée qu’en temps normal. En effet, il devra émettre plus de puissance pour garder vos aliments à la bonne température. Et en parlant d’entretien du réfrigérateur, si vous souhaitez savoir comment entretenir votre frigo, nous avons une astuce déjà toute prête ici !
Pour vous aider à réduire votre consommation d’énergie, commencez par choisir les bons équipements dès leurs achats. La classe énergétique des appareils peut vous guider dans ce choix. Elle renseigne sur les caractéristiques énergétiques des équipements comme leur efficacité ou encore la consommation annuelle en kWh.
Après l’achat, n’oubliez pas de les entretenir régulièrement pour éviter les cas de surconsommation d’électricité. Un petit coup d’œil de temps en temps et un petit coup de nettoyage peuvent vous aider à faire de grandes économies sur la durée.
Vous pouvez également utiliser des outils de mesure pour surveiller la consommation de vos appareils. L’ampèremètre, par exemple, permet de mesurer l’intensité du courant électrique dans un circuit électrique. Il sert principalement à vérifier que le circuit ne fonctionne pas en dehors de sa plage de tolérance, ce qui pourrait entraîner des dommages ou des dangers pour les personnes ou les appareils branchés sur ce circuit. L’ampèremètre est ainsi utilisé pour mesurer la consommation d’énergie d’un appareil électrique, très utile pour surveiller sa consommation d’énergie et éventuellement la réduire.
Mauvais entretien et fonctionnement des installations électriques, source de surconsommation d’électricité importante
Les courants de fuite
Le mauvais entretien des installations électriques de votre logement peut être source de surconsommation d’électricité. Et on le voit notamment par les courants de fuite. Vous ne savez probablement pas ce que c’est, mais sachez que ce phénomène arrive assez souvent.
Un courant de fuite est un type de courant électrique qui s’écoule par des conduits non adéquats dans un circuit électrique à partir des points haute tension vers des zones à faible tension, telles que la terre ou des objets métalliques ou encore de l’eau. Ce courant peut entraîner des dangers et une consommation d’énergie inutile. Il est donc important de s’assurer que les circuits électriques soient bien conçus et maintenus pour limiter le courant de fuite. Cette déperdition énergétique provoque ainsi des surconsommations d’électricité dans votre logement et fait grimper vos factures. Attention, car ce phénomène est aussi très dangereux pour ses habitants.
Mais comment ces courants de fuites surviennent et pourquoi ? Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène :
Une installation électrique mal entretenue
Une mauvaise isolation
Un défaut d’humidité
La rupture d’un conducteur électrique
Nous vous conseillons donc de vérifier régulièrement vos installations pour éviter ces surconsommations d’électricité. Pour ce faire, deux options s’offrent à vous. La première est de vous munir d’une pince multimètre, qui vous permettra de vérifier votre installation sans l’intervention d’un technicien. La deuxième est d’utiliser un disjoncteur différentiel. Ce dernier est très utile, puisqu’il permet de couper automatiquement le courant en cas de fuite. Et comme le dicton le dit si bien, mieux vaut prévenir que guérir !
Une chaudière endommagée
Malheureusement, les courants de fuites ne sont pas les seuls responsables des surconsommations d’électricité dans votre habitation. Une chaudière mal entretenue ou endommagée peut augmenter votre facture de 12% ! Il est recommandé de la faire contrôler une fois par an pour éviter ce type de situation gênante.
Le saviez-vous : l’entretien de la chaudière individuelle est à la charge du locataire. Donc si vous êtes locataire, vous devrez prendre rendez-vous avec la personne responsable du contrôle annuel.
La fraude ou le vol d’électricité
Vous avez vérifié tous les éléments précédemment cités, mais votre consommation électrique reste tout de même anormalement élevée ? Vous êtes peut-être victime d’une fraude d’électricité.
Cette situation est assez rare, mais il ne faut pas l’écarter. Un autre consommateur pourrait être en train d’utiliser votre électricité en vous laissant en payer les frais. Pour être sûrs qu’il ne s’agit pas d’une fraude, nous vous conseillons de mettre en arrêt votre disjoncteur. Si votre compteur électrique continue d’enregistrer des données, il faudra contacter votre fournisseur d’énergie.
La démarche à suivre en cas de surconsommation d’électricité
Maintenant que vous savez pourquoi vous êtes en surconsommation d’électricité, vous pouvez faire une réclamation et demander un dédommagement.
Les étapes à suivre en cas de surconsommation d’électricité dépendent de votre contrat avec votre fournisseur d’énergie. La démarche à suivre n’est pas la même si vous votre facturation est basée sur une consommation au réel ou si elle est basée sur une consommation estimée.
Deux possibilités se présentent à vous :
Facturation par estimation : il vous suffit simplement de contacter votre fournisseur d’énergie et de leur expliquer la situation à laquelle vous êtes confronté. Ils se chargeront ensuite d’établir une facture rectificative sur la base des index auto relevés que vous leur transmettrez
Facturation au réel : faites une réclamation, de préférence écrite, auprès de votre fournisseur d’énergie en lui indiquant les preuves du montant inhabituel a payé. Toutefois, il vous est conseillé de régler votre facture mensuelle si vous ne voulez pas que votre électricité soit coupée. Acquittez-vous de la somme qui vous semble être « normale » pour éviter tout conflit avec votre fournisseur.
Les solutions pour éviter les cas de surconsommation d’électricité
Comme nous l’avons souligné au tout début de cet article, connaitre la consommation dite « normale » de son habitation est l’une des premières étapes à suivre pour vous éviter de surconsommer sans que vous ne vous en rendiez compte. Mais voici d’autres conseils :
Suivre sa consommation d’électricité en temps réel
Suivre sa consommation d’électricité en temps réel peut permettre de mieux comprendre son utilisation de l’énergie et de prendre des mesures plus précises pour réduire sa consommation. Cela permet aux habitants d’être plus conscients de leur consommation et de prendre des décisions plus éclairées pour contrôler leurs coûts et leur impact environnemental. Vous pouvez suivre votre consommation en analysant vos factures, ou à l’aide d’interface numérique de suivi de consommation. L’application Mon Suivi Logement en est un bon exemple. Vous pourrez grâce à elle suivre, en plus de l’électricité, le gaz et l’eau sur votre mobile et quelque soit votre fournisseur d’énergie. C’est très pratique !
Vérifier et/ ou remplacer ses appareils énergivores
Une bonne vérification de ses appareils électriques peut permettre de déceler des problèmes potentiels de surconsommation d’électricité au sein de votre habitation. De même, remplacer un ancien appareil avec un modèle plus respectueux de l’environnement et plus performant énergétiquement parlant peut aider à réaliser des économies.
Adopter de nouvelles habitudes de consommation
Sans sacrifier votre confort, vous pourrez toujours tenter de réduire vos consommations en adoptant les quelques gestes suivants :
Utiliser des ampoules LED à basse consommation pour remplacer les ampoules à incandescence classiques.
Utiliser des objets électriques avec des étiquettes d’efficacité d’énergie A+++ pour promouvoir l’efficacité énergétique.
Régler le thermostat à une température confortable pendant la journée et baissez-le le soir ou la nuit.
Éteigner les appareils et équipements électriques lorsqu’ils ne sont pas utilisés
La surconsommation est-elle liée au compteur Linky ?
D’après une étude menée par le Baromètre 2019 du Médiateur National de l’énergie, 77 % des Français sont d’avis que le compteur Linky ne leur permet pas de faire des économies sur leur consommation d’énergie sur la durée. Enedis a cependant fait remarquer que le compteur intelligent présente les mêmes caractéristiques de calcul et répond aux mêmes normes de comptage que les anciens compteurs. Ainsi, une possible augmentation de la facture d’électricité pourrait se traduire par un dysfonctionnement au niveau des compteurs. Par conséquent, pour éviter tout risque de surconsommation d’électricité, il reste important de mettre à jour les compteurs afin qu’ils fonctionnent correctement et puissent fournir des données précises sur la consommation.
Le Carnet d’Information du Logement, votre nouvel outil de suivi
En réduisant votre consommation d’électricité, non seulement vous contribuez à préserver l’environnement, mais vous réalisez également des économies significatives sur votre facture d’énergie. Cependant, pour suivre précisément votre consommation et mesurer l’impact de vos actions, il est essentiel de disposer d’un outil de suivi fiable et complet.
C’est là que le Carnet d’Information du Logement entre en jeu. En fournissant des informations sur les performances énergétiques de votre logement, ce document vous permet de mieux comprendre votre consommation et de mettre en place des actions concrètes pour la réduire. Chez Mon Suivi Logement, nous proposons des carnets d’information personnalisés pour votre logement, qui vous permettront de suivre efficacement votre consommation d’électricité et de gaz.
La nouvelle aide de l’Etat, Ma Prime Rénov, est une prime visant à inciter et à aider les ménages à rénover leur logement. Cette prime peut bénéficier à tout le monde, mais avec des montants qui vont varier selon les capacités financières du ménage. La plupart des travaux ayant un lien avec la performance énergétique du logement peuvent être concernés par cette aide. Mais dans quelles mesures et jusqu’à quel montant ? On vous explique tout !
Ma Prime Rénov, qu’est-ce que c’est ?
Ma Prime Rénov, c’est le nom qui a été donné au système d’aide financière pour les travaux de rénovation. Il existe depuis le 1er janvier 2020 et il remplace l’ancien crédit d’impôt pour la transition énergétique “CITE” et les dispositifs de l’agence nationale de l’habitat “habiter mieux Agilité”.
Pourquoi l’avoir crée ?
En France, en 2018, 75,36% des logements avaient un DPE (diagnostic de performance énergétique) de classe D ou plus. C’est-à-dire qu’ils consommaient (théoriquement) au moins 151kWh/m²/an. Quand on sait qu’un logement BBC (bâtiment basse consommation) doit consommer 50kWh/m²/an (cette valeur est modulable selon la zone climatique et l’altitude), on se rend compte du chemin qu’il reste à faire. Si depuis la réglementation thermique 2012 (RT 2012) les logements neufs ont des DPE très intéressants (on est sur des niveaux BBC), on se rend compte que les ¾ des logements en France sont eux très loin de ces standards.
Ajoutez à cela le fait que le secteur du bâtiment représente 44% de la consommation énergétique française et 123 millions de tonnes de CO2. On comprend davantage l’intérêt de prendre le problème à bras le corps.
On ne remplacera pas les ¾ des logements par des logements neufs proches du niveau BBC, c’est une ineptie que ce soit en termes d’émissions de CO2 liés à la construction, mais aussi en termes d’épuisement des ressources. Il ne reste donc qu’une seule solution, la rénovation énergétique des logements.
Les types de rénovations possibles
Pour faire des travaux de rénovation, il existe 2 possibilités.
La rénovation étape par étape : on réalise dans un premier temps les travaux de rénovation sur un seul poste.
La rénovation globale, on prend le problème dans son ensemble.
Comme on pouvait s’y attendre, la première façon de rénover permet de limiter les coûts, mais est moins efficace et ne permet que très rarement d’atteindre le niveau BBC.
Dans tous les cas, les travaux de rénovation ont un coût qui peut être dans certains cas très important. Même si les travaux auront un impact positif sur le logement (qualité de vie, coût de l’énergie, pérennité du bâtiment, etc.), le fait de devoir avancer le prix des travaux est souvent un frein.
C’est ce à quoi Ma Prime Rénov essaye de répondre. Aider financièrement les ménages, afin que ceux-ci puissent engager des travaux de rénovation dans leur habitation.
Qui peut bénéficier de Ma Prim Rénov?
Ma Prim Rénov est accessible à tous ! C’est un des grands changements qui s’est opéré le 11 janvier 2021. En effet, par le passé, les aides étaient uniquement versées aux ménages modestes ou très modestes. Mais depuis, le dispositif permet à tous de bénéficier de Ma Prime Rénov. Cependant, selon les revenus du ménage, vous n’aurez pas le droit au même montant d’aides (mais nous verrons ça un peu plus bas).
Avec ce nouveau dispositif, Ma Prime Rénov pourra bénéficier, non seulement, aux propriétaires qu’ils soient bailleurs ou habitants, mais aussi aux copropriétaires.
Les règles à connaître pour bénéficier de l’aide
Il existe quelques règles qui sont nécessaires à connaître pour pouvoir bénéficier de Ma Prim Rénov.
Votre logement doit être construit depuis au moins 15 ans (comme dit précédemment, les logements plus récents sont bien mieux isolés). Ou alors depuis au moins deux ans si vous souhaitez changer votre chaudière au fioul.
Si vous êtes propriétaire bailleur, vous vous engagez à louer votre logement pour une durée d’au moins 5 ans à compter du versement de la prime. Mais vous devez aussi informer le locataire que les travaux ont été réalisés grâce à cette prime.
Si vous êtes propriétaire bailleur, et que cette rénovation justifie pour vous une augmentation du loyer, vous devez déduire le montant de la prime du montant total des travaux, afin que seul soit en prit en compte ce que vous avez effectivement dépensé. Vous devez aussi tenir informé votre locataire.
Ma Prim Rénov ne concerne que les travaux d’isolation, de chauffage, de ventilation ou d’audit énergétique d’une maison ou d’un appartement en habitat collectif (on détaillera dans le point suivant les travaux en détail).
Enfin les travaux doivent être effectués par des entreprises labélisées RGE (reconnues garantes pour l’environnement). Vous trouverez la liste par ici ! via ce lien.
L’aide financière de Ma Prime Rénov se limite à certains travaux. Si vous souhaitez simplement refaire votre salle de bain parce que le carrelage de celle-ci est vieillot, vous ne pourrez pas prétendre à ces aides. En effet Ma Prime Rénov ne va financer que les travaux de rénovation énergétiques ou qui vous permettent de faire des économies d’énergies en favorisant les énergies renouvelables.
Liste des travaux pris en charge par l’aide
Les travaux d’isolation, qu’ils soient intérieurs ou extérieurs, qu’ils soient au niveau des murs ou de la toiture. Si ces travaux ont un impact sur les déperditions de chaleur, ils rentrent sous le coup de Ma Prim Rénov.
Le changement de système de chauffage. Si vous remplacez votre système de chauffage par un équipement plus performant (comme une chaudière gaz à condensation à très haute performance), ou par un équipement faisant usage d’une énergie renouvelable (comme une pompe à chaleur, ou un poêle à granulé par exemple). Ou alors si vous souhaitez changer votre chaudière au fioul. Vous pouvez alors bénéficier de ces primes.
Le changement de votre système de production d’eau chaude sanitaire. Si vous remplacez votre ancien système par un chauffe-eau thermodynamique ou par un chauffe-eau solaire, Ma Prime Rénov vous concerne.
Si vous voulez optez pour une ventilation double flux, vous allez pouvoir bénéficier d’une aide.
Si vous voulez réaliser un audit énergétique de votre logement, Ma Prim Rénov pourra vous aider à financer cet audit.
Ma Prime Rénov couvre un large panel de travaux. À vous de trouver celui qui convient à votre projet. Mais attention, il faut penser la rénovation de manière globale pour ne pas se bloquer par la suite. Si vous changez votre chauffage avant de faire des travaux d’isolation, votre système de chauffage sera dimensionné pour une maison avec beaucoup de déperditions, ce qui pourra poser problème par la suite si vous souhaitez isoler votre maison.
A quel montant s’élève Ma Prime Rénov ?
Le montant de Ma Prime Rénov dépend de deux choses :
Revenu du ménage
Gain écologique permit par les travaux en question
A quelle couleur mon ménage correspond-il ?
L’aide est scindée en 4 grandes catégories : bleu, jaune, violet et rose. Chaque couleur correspond à une catégorie de ménages en proposant une aide basée sur les revenus de ceux-ci.
Bleue pour les ménages les plus modestes.
Jaune pour les ménages modestes.
Violet pour les ménages intermédiaires.
Rose pour les ménages aux ressources élevées.
Le tableau qui suit vous donnera une idée de la catégorie à laquelle vous appartenez en fonction de vos revenus, du nombre de personnes qui composent votre foyer et de votre région.
J’habite en Ile de France
Nombre de personnes dans le foyer
Ma Prime Rénov Bleu
Ma Prime Rénov Jaune
Ma Prime Rénov Violet
Ma Prime Rénov Rose
1
22 461€
27 343€
38 184 €
>38 184 €
2
32 967€
40 130€
56 130 €
>56 130 €
3
39 591€
48 197€
67 585 €
>67 585 €
4
46 226€
56 277€
79 041 €
>79 041 €
5
52 886€
64 380€
90 496 €
>90 496 €
Par personne supplémentaire
+6 650€
+8 097€
+11 455 €
+11 455 €
J’habite hors Ile de France
Nombre de personnes dans le foyer
Ma Prime Rénov Bleu
Ma Prime Rénov Jaune
Ma Prime Rénov Violet
Ma Prime Rénov Rose
1
16 229€
20 805€
29 148 €
>29 148 €
2
23 734€
30 427€
42 848 €
>42 848 €
3
28 545€
36 591€
51 592 €
>51 592 €
4
33 346€
42 748€
60 336 €
>60 336 €
5
38 168€
48 930€
69 081 €
>69 081 €
Par personne supplémentaire
+4 413€
+6 165€
+8 744 €
+8 744 €
A quel montant maximum ai-je le droit d’obtenir ?
Une fois que vous savez dans quelle catégorie vous vous trouvez, vous allez pouvoir trouver dans le tableau qui suit le montant maximum de l’aide à laquelle vous pouvez prétendre en fonction du logement dans lequel vous vivez.
J’habite dans un logement individuel
Équipements / travaux
Forfait Ma Prim Rénov Bleu
Forfait Ma Prim Rénov Jaune
Forfait Ma Prim Rénov Violet
Forfait Ma Prim Rénov Rose
Raccordement à un réseau de chaleur et/ou de froid
1 200 €
800 €
400 €
—
Chauffe-eau thermodynamique
1 200 €
800 €
400 €
—
Pompe à chaleur air/eau (dont PAC hybrides)
4 000 €
3 000 €
2 000 €
—
Pompe à chaleur géothermique ou solarothermique (dont PAC hybrides)
10 000 €
8 000 €
4 000 €
—
Chauffe-eau solaire individuel
4 000 €
3 000 €
2 000 €
—
Système solaire combiné (et dispositif pour le chauffage des locaux)
10 000 €
8 000 €
4 000 €
—
Partie thermique d’un équipement PVT eau (systèmre hybride photovoltaïque et thermique)
2 500 €
2 000 €
1 000 €
—
Poêles à bûches et cuisinière à bûches
2 500 €
2 000 €
1 000 €
—
Poêle à granulés et cuisinière à granulés
2 500 €
2 500 €
1 500 €
—
Chaudière bois à alimentation manuelle (bûches)
8 000 €
6 500 €
3 000 €
—
Chaudière bois à alimentation automatique (granulés, plaquettes)
10 000 €
8 000 €
4 000 €
—
Foyer fermé et insert à bûches ou à granulés
2 500 €
1 500 €
800 €
—
Audit énergétique hors obligation réglementaire
500 €
400 €
300 €
—
Dépose d’une cuve à fioul
1 200 €
800 €
400 €
—
Ventilation double flux
2 500 €
2 000 €
1 500 €
—
Forfait «rénovation globale»
Ma Prime Rénov’ Sérénité
Ma Prime Rénov’ Sérénité
10 000 €
5 000 €
Forfait «Assistance à maîtrise d’ouvrage»
150 €
150 €
150 €
150 €
Forfait «Bonus sortie de passoire énergétique»
1 500 €
1 500 €
1 000 €
500 €
Forfait «Bonus Bâtiment Basse Consommation»
1 500 €
1 500 €
1 000 €
500 €
Isolation thermique des fenêtres (et parois vitrées)
100€/ équipement
80€ / équipement
40€/équipement
—
Isolation des murs par l’extérieur
75 €/m²
60 €/m²
40 €/m²
15 €/m2
Isolation des toitures terrasses
75 €/m²
60 €/m²
40 €/m²
15 €/m2
Isolation des murs par l’intérieur
25 €/m²
20 €/m²
15 €/m²
7 €/m2
Isolation des rampants de toiture et plafonds de combles
25 €/m²
20 €/m²
15 €/m²
7 €/m2
Protections contre le rayonnement solaire (pour les outre-mer)
25 €/m²
20 €/m²
15 €/m²
—
J’habite dans un logement collectif
Travaux permettant d’atteindre un gain énergétique d’au moins 35%
25% du montant des travaux (plafonnée à 25 000€ par logement)
Forfait «Bonus pour les travaux permettant de sortir du statut de passoire énergétique»
500€ par logement
Forfait «Bonus Bâtiment Basse Consommation»
500 € par logement
Primes individuelles pour les copropriétaires
3 000€ par logement pour les ménages très modestes et 1 500€ par logement pour les ménages modestes
Prime pour les copropriétés fragiles
3 000 € par logement
Pour y voir plus clair, vous pouvez vous rendre sur le site officiel. Ce site vous permettra, après une description de votre situation et du projet, d’avoir une estimation de l’aide à laquelle vous avez le droit.
Les bonifications supplémentaires
Vous pouvez aussi bénéficier de certaines bonifications dans les cas suivants :
Les travaux que vous avez engagés permettent de sortir le logement de l’état de passoire thermique (logement de classe énergie F ou G).
Les travaux que vous avez engagés vous permettent d’atteindre un niveau basse consommation (logement de classe énergie A ou B).
Si vous engagez des travaux de rénovation globale (pour les ménages aux revenus intermédiaires ou supérieurs seulement afin de les inciter à réaliser des bouquets de travaux).
Si vous vous faites accompagner par une assistance à maîtrise d’ouvrage pour réaliser vos travaux.
Faire sa demande en renseignant certaines informations comme les revenus, certains informations sur le logement et des pièces justificatives comme le devis des travaux (attention, vous devez deviser vos travaux par un artisan RGE)
Votre demande sera ensuite étudiée. Vous aurez une réponse sur l’attribution ou non de la prime (ainsi que le montant). Faites attention de pas commencer les travaux avant d’avoir une réponse favorable à votre demande. Il se pourrait que vous soyez dans l’obligation de fournir de nouveaux documents supplémentaires.
Une fois que l’obtention de la prime est confirmée, vous pouvez commencer les travaux. N’oubliez pas de demander une facture, elle fera foi pour l’obtention de la prime.
Dès la fin des travaux, retournez sur votre compte personnel et demandez le paiement de votre prime. Un RIB et la facture de votre artisan vous sera demandée.
Attendez patiemment le versement de votre prime sur votre compte bancaire
Ma Prime Rénov est-elle cumulable avec d’autres aides financières ?
Comme nous l’avons mentionné précédemment, Ma Prime Rénov n’est plus cumulable avec le CITE. Cependant elle reste cumulable avec les CEE (certificats d’économies d’énergies).Vous devrez signaler lors de votre demande d’aide Ma Prime Rénov des CEE dont vous bénéficiez, mais ceux-ci sont cumulables.
L’aide financière est également cumulable avec les aides des collectivités locales. Pour celles-ci, il vous faudra voir au cas par cas selon votre lieu de résidence.
Vous pouvez bénéficiez des aides d’action logement que vous retrouverez sur le site.
Et enfin, vous pouvez profiter de la TVA à 5,5% pour tous les travaux de rénovation.
Une rénovation énergétique réussie avec le Carnet d’Information du Logement
La rénovation énergétique est essentielle pour réduire la consommation d’énergie et optimiser la performance énergétique de votre logement. Pour faciliter la mise en œuvre de ce type de travaux, un dispositif règlementaire a été mis en place, le Carnet d’Information du Logement. Le CIL vous permettra de centraliser Cependant, pour garantir une efficacité et une durabilité à long terme, il est crucial de suivre les instructions d’entretien des équipements. Le Carnet d’Information du Logement (CIL) est un outil précieux pour centraliser toutes les informations relatives aux équipements de votre logement et à leur entretien. En plus de cette fonction pratique, le CIL joue également un rôle important dans la sensibilisation des propriétaires à la performance énergétique et à la qualité de vie dans leur logement, ainsi que dans l’information sur les moyens d’améliorer la performance énergétique et l’accompagnement vers des travaux de rénovation énergétique. Chez Mon Suivi Logement, nous proposons des CIL faciles à utiliser pour une gestion optimale de votre logement. Profitez de votre prime rénov’ et n’oubliez pas de vous procurer votre CIL dès aujourd’hui !
Très en vogue depuis quelques années, la pergola bioclimatique est une structure qui crée un espace de vie supplémentaire en extérieur. Elle permet de rester au frais en été, et de profiter plus longtemps du jardin ou de la terrasse en mi-saison.
Une pergola bioclimatique est composée de poteaux en alu, bois ou acier, sur laquelle est fixé un toit avec des lames orientables. Ces lames peuvent être ouvertes, fermées ou complètement rétractées. L’objectif étant de favoriser la protection contre le vent, la chaleur ou les intempéries.
Protection contre les rayons solaires UV, régulation naturelle de la température, anticipation des intempéries… la pergola bioclimatique est une structure parfaite pour profiter de votre extérieur, quelles que soient les conditions climatiques. C’est un équipement économe en énergie qui utilise les ressources naturelles à bon escient.
Vous vous intéressez aux pergolas bioclimatiques ? Suivez le guide !
Fonctionnement d’une pergola bioclimatique
Les pergolas bioclimatiques sont composées d’un toit à lames orientables ou rétractables en fonction des besoins.
En été, vous pouvez par exemple choisir de rétracter complètement le toit de votre pergola pour bronzer. Si vous préférez rester au frais, les lames s’ouvrent de quelques degrés pour laisser pénétrer une légère brise tout en vous protégeant des rayons solaires. Elles forment ainsi un brise-soleil qui tamise la lumière du jour.
En cas de pluie, les lames sont fermées pour ne laisser passer aucune goutte. L’eau s’écoule à travers des chéneaux d’évacuation pour éviter de créer du poids sur les lames.
On peut également ajouter des panneaux en verre ou fermer complètement un ou plusieurs côtés de la pergola pour profiter de cet espace en mi-saison.
Pourquoi une pergola dite “bioclimatique” ?
Le terme « bioclimatique » signifie que ce type de pergola s’intègre parfaitement dans son environnement extérieur et se positionne idéalement par rapport à l’habitant. Elle forme ainsi un écrin au sein d’un cadre naturel et confortable, quelles que soient les conditions météorologiques. Son fonctionnement utilise les ressources naturelles pour le confort comme les rayons du soleil pour réchauffer ou les courants d’air pour rafraichir, tout en vous protégeant des événements climatiques hostiles (pluie, neige, vents violents, etc.).
Les lames orientables font la spécificité des modèles bioclimatiques de pergolas. Ce sont elles qui adaptent subtilement leur inclinaison pour garder l’air frais, vous protéger du soleil ou vous abriter de la pluie.
Les avantages des pergolas bioclimatiques
Vous l’aurez compris, les pergolas bioclimatiques ne doivent pas leur succès au hasard. Elles améliorent le confort à l’extérieur et font réaliser des économies d’énergie, tout en donnant du cachet à un jardin ou une terrasse.
Un gain de confort à l’extérieur de la maison
L’atout numéro un de la pergola bioclimatique, vous l’aurez compris, c’est :
le confort en toute saison,
une isolation aux aléas climatiques,
la régulation de la température,
la gestion de la luminosité,
la protection contre la pluie ou le vent…
Et tout ça, en restant à l’extérieur ! La pergola bioclimatique est idéale pour les soirées entre amis, malgré la canicule ou les averses.
Domotique et pilotage à distance
Les pergolas bioclimatiques sont pilotables depuis une télécommande et sont compatibles avec des systèmes de domotique. La liaison avec des objets connectés tels que des capteurs de température, de pluie ou encore de luminosité permet l’automatisation de scénarios. Sinon vous pouvez contrôler le tout depuis une bonne vieille télécommande !
Protection contre le soleil
Les lames orientables assurent une protection de l’espace extérieur contre les rayons du soleil. Il est possible de réguler la lumière entrante et la température en inclinant les lames de quelques degrés.
Protection contre le vent
Les pergolas bioclimatiques vous permettent de réguler la circulation de l’air et de couper complètement l’entrée du vent . Selon les situations, vous pouvez laisser entrer une légère brise pour vous rafraichir, ou fermer totalement les lames orientables pour éviter qu’un vent puissant ne vienne disperser vos cartes à jouer. Rassurez-vous, les lames sont conçues pour résister aux vents violents.
Protection contre la pluie et la neige
Les pergolas bioclimatiques sont imperméables. Vous profitez d’un espace extérieur hermétique à la pluie et aux flocons de neige. Lorsque vous êtes dans votre maison, vous pouvez même rétracter complètement les lames pour limiter l’accumulation de neige sur la toiture de la pergola.
Économies d’énergie
Les pergolas bioclimatiques adossées sont des alliés de choix pour réaliser des économies d’énergie. Il s’agit de modèles que l’on vient greffer à une façade de la maison.
L’orientation des lames permet de réguler l’entrée des rayons solaires sur la façade de la maison, et au sein de la pièce attenante. En été, les rayons peuvent être bloqués par les lames, ce qui maintient au frais la pièce située à côté de la pergola. A l’inverse, en hiver, les lames peuvent être orientées en direction de la maison pour maximiser les apports de chaleur naturels.
Mieux encore, certains modèles de pergolas peuvent être équipés de panneaux photovoltaïques pour alimenter votre maison en électricité.
Vous pouvez bien évidemment réaliser des économies d’énergies sans installer de pergola bioclimatique chez vous ! Pour vous aider, nous vous avons préparé un petit guide ici !
Esthétisme de votre maison
La pergola bioclimatique ajoute une touche de modernité à votre maison. En effet, les modèles adossés peuvent prolonger habilement l’architecture de vos maisons tandis qu’un modèle autoporté pourra habiller votre espace extérieur ou créer des ombrages agréables aux abords d’une piscine. La majorité des pergolas bioclimatiques sont vendues sur mesure. Il y a le choix entre plusieurs matériaux (aluminium et bois principalement), de nombreuses finitions et un large éventail de couleur. Vous pouvez être sûr de trouver une pergola adaptée au look de votre maison, à moins d’être super difficile 😊 !
Les inconvénients d’une pergola bioclimatique
On va parler des sujets qui fâchent, même si on les compte sur les doigts d’une main.
D’abord, le prix. Oui, une pergola bioclimatique constitue un investissement plus important qu’une pergola classique ou qu’un store banne. Nous détaillons la question du prix dans une rubrique plus bas dans cet article.
Elles ne sont pas adaptées aux petits espaces. La plupart des modèles démarrent à partir de 9m².
L’accumulation de neige sur la toiture présente un risque pour les lames. Il est recommandé de les laisser ouvertes en prévision de lourdes chutes de neige pour éviter de les endommager. En cas de fortes accumulations de neige sur la toiture, il ne faut pas attendre pour déblayer.
Une pergola bioclimatique, comme toute chose, ça s’entretient. Rien de bien méchant, mais celle-ci nécessite et réclamera un minimum d’attention si vous voulez la préserver en bon état. On vous dit tout sur l’entretien plus bas dans l’article.
Les différents types de pergolas bioclimatiques
Tous les extérieurs étant différents, les pergolas se déclinent en plusieurs variantes. Il convient donc de choisir celle qui est la plus adaptée à vos besoins, et à la configuration de votre maison.
Structure adossée ou autoportée
Structure adossée
Il s’agit d’un modèle à deux piliers qui vient se greffer à un mur de la maison. Les pergolas adossées créent un prolongement de la maison. Idéales pour organiser des repas à l’extérieur et pour réguler l’entrée des rayons solaires dans la pièce attenante avec les lames orientables.
Structure autoportée
Ce modèle tient sur quatre poteaux scellés dans une dalle en béton ou dans une terrasse. Les pergolas autoportées peuvent être placées au-dessus d’une piscine ou en plein milieu du jardin. En fait, elles peuvent être placées n’importe où, puisqu’elles n’ont pas besoin de mur pour être soutenues !
Cloisons ouvertes, fermées ou mixtes
Les cloisons des pergolas sont un autre élément de personnalisation. Vous pouvez choisir de n’en avoir aucune, dans le style d’une tonnelle. Il est possible d’avoir 1, 2, 3 ou 4 cloisons semi-fermées ou fermées. Ces cloisons peuvent prendre plusieurs formes :
coulissantes,
baies vitrées,
stores étirables depuis les barres horizontales de la pergola
Modèle avec lames rétractables ou non rétractables
Certains modèles proposent des lamelles complètement rétractables. Elles permettent de créer un espace tout ouvert au niveau du toit de la pergola (un peu comme le toit ouvrant d’une voiture). Parfait pour bronzer sous sa pergola en été, et éviter l’accumulation de neige sur les lamelles en hiver.
Installation d’une pergola bioclimatique
Avant de faire installer sa pergola, il convient de choisir son emplacement et son orientation pour exploiter au maximum ses capacités bioclimatiques. Un professionnel agréé saura vous conseiller en fonction du sens des vents, de la pluie, de l’exposition solaire, des ombrages et de l’utilisation dans laquelle vous vous projetez. Le bon emplacement, c’est l’emplacement le plus confortable. Mais c’est aussi celui qui consomme le moins d’énergie possible tout en apportant la meilleure lumière naturelle. Il faudra également aplanir le terrain ou adapter les dimensions des poteaux pour que la toiture soit bien équilibrée.
Si la pergola est collée à une façade, l’orientation du toit nécessitera réflexion. En orientant les lames perpendiculairement à la façade de la maison, il n’y aura quasiment pas de perte de lumière lorsque celles-ci sont ouvertes. Si on choisit d’installer la pergola avec les lattes parallèles à une façade exposée plein sud, il faudra ajuster l’angle des lames régulièrement pour maximiser les apports solaires.
Concernant l’installation, nous vous recommandons de faire appel à un professionnel. Il vous faudra parfois réaliser des travaux pour aménager la structure de soutien au sol au préalable. La structure est très lourde et il faut s’assurer que la façade soit assez solide pour supporter son poids dans le cas d’un modèle de pergola adossé (500kg en moyenne).
Le prix d’une pergola bioclimatique
Le prix d’une pergola bioclimatique est très variable, car de nombreux paramètres rentrent en ligne de compte dans le devis.
Pour les modèles adossés : comptez entre 300 et 650 euros le mètre carré, sans la pose.
Pour les modèles autoportés : cela varie entre 450 et 750 euros le mètre carré, sans la pose.
Pour les systèmes à parois vitrées : on se trouve entre 500 et 1000 euros le mètre carré, sans la pose.
Pour les modèles en kit : comptez entre 300 et 500 euros le mètre carré.
La pergola bioclimatique est un produit sur mesure ! Dimensions, degré d’ouverture, matériaux, design, options, structures… tous ces éléments rentrent en ligne de compte dans l’établissement d’un devis.
Voici donc quelques éléments qui influenceront le prix de la pergola de vos rêves :
La taille de la pergola Plus la pergola est grande, plus le prix est élevé.
Matériaux utilisés Les pergolas en bois, en aluminium ou en PVC ont des coûts différents.
Options et les accessoires choisis Une pergola bioclimatique équipée de lames rétractables, de stores ou de systèmes de chauffage ou de refroidissement sera plus chère qu’une pergola bioclimatique de base.
Qualité et la réputation du fabricant Les pergolas bioclimatiques de marques reconnues ou haut de gamme sont généralement plus chères que les modèles d’entrée de gamme.
Frais d’installation Si vous faites appel à un professionnel pour installer votre pergola bioclimatique, cela peut entraîner des coûts supplémentaires.
Il est recommandé de prendre en compte ces différents facteurs lorsque vous comparez les offres et les prix des pergolas bioclimatiques pour trouver le modèle qui vous convient le mieux.
Comment réduire le prix d’une pergola bioclimatique
Il existe plusieurs façons de réduire le prix d’une pergola bioclimatique. Voici quelques conseils :
Comparer les prix des différents vendeurs pour trouver le meilleur prix. Il est important de demander plusieurs devis et d’étudier chaque élément avec attention. Prêtez attention au tarif hors pose et aux frais d’installation.
Négocier avec le vendeur pour obtenir une réduction du prix initial.
Choisir un modèle de pergola moins cher ou avec moins de fonctionnalités. Un modèle en kit peut être une bonne alternative. Ce n’est pas du sur-mesure, mais si vous n’êtes pas exposés à de fortes intempéries, c’est sans doute la solution la plus économique ! Comptez entre 300 et 500 euros du mètre carré pour ce type de solution.
Installer la pergola soi-même ou faire appel à un professionnel à un tarif moins cher.
Rechercher des coupons ou des codes de réduction que vous pourriez utiliser pour acheter votre pergola.
Attendre une promotion pour obtenir une pergola à un prix avantageux.
Il est important d’effectuer des recherches et de comparer les différents prix et modèles avant de prendre une décision pour obtenir la meilleure offre possible.
Si votre budget reste serré, il existe d’autres alternatives. En voici quelques unes :
la pergola classique,
le voile d’ombrage,
le store banne,
la tonnelle,
la gloriette,
le gazebo,
ou encore le bon vieux parasol !
Quelles autorisations sont requises pour l’installation de ce type de pergola ?
Même si votre pergola n’a pas de fondation, et même si elle est vendue en kit, vous pourriez avoir besoin de déclarer vos travaux. En fait, tout dépend de la surface au sol !
Un permis de construire est-il requis pour l’installation d’une pergola bioclimatique ?
Si celle-ci a une surface au sol inférieure à 5m², aucune déclaration n’est nécessaire.
En ce qui concerne les pergolas entre 5m² et 20m², une déclaration préalable doit être adressée à la mairie ou auprès de la direction de l’urbanisme de votre commune via le formulaire Cerfa 13703.
Au-delà de 20m², il est nécessaire de déposer une demande de permis de construire. Pour cela, il vous faudra remplir le formulaire Cerfa n°13406*01
Entretien et maintenance d’une pergola bioclimatique
Astuces d’entretien
Pour entretenir une pergola bioclimatique, voici quelques étapes à suivre :
Tout d’abord, il est important de nettoyer régulièrement les lames orientables pour éviter que de la poussière et des feuilles ne s’y accumulent. Vous pouvez utiliser un chiffon humide ou une petite brosse pour enlever les débris et les impuretés.
Ensuite, il est conseillé de vérifier régulièrement l’état des fixations et des articulations pour s’assurer qu’elles sont en bon état et qu’il n’y a pas de jeux ou de défaillances. Si vous constatez des problèmes, il est recommandé de faire appel à un professionnel pour réparer ou remplacer les éléments défectueux.
Il est également important de vérifier régulièrement l’état des lames orientables et de les graisser si nécessaire pour éviter qu’elles ne se grippent ou ne se bloquent. Vous pouvez utiliser un produit spécialement conçu pour cet usage, disponible dans les magasins de bricolage.
Enfin, il est important de protéger votre pergola bioclimatique contre les intempéries et les UV en utilisant un produit imperméabilisant et un traitement anti-UV. Cela permettra de prolonger la durée de vie de votre pergola et de préserver son aspect esthétique.
Entretien des pergolas en bois, PVC et aluminium
Pour les pergolas en bois, il est recommandé de retraiter le bois de la pergola contre l’humidité et les champignons après 5 ans pour maintenir son aspect neuf, et éviter qu’elle ne se dégrade. Vous pouvez également y passer un coup de pinceau de temps en temps pour raviver la couleur d’origine du bois.
En ce qui concerne les pergolas en PVC et en aluminium, elles ne nécessitent aucun entretien spécifique. Il suffit simplement de suivre les consignes énoncées ci-dessus.
Pour les pergolas en fer forgé, il est important de traiter la structure contre la rouille et la corrosion avec un produit spécialement conçu pour cet usage. Ce type de produit est disponible dans les magasins de bricolage. En général, il est recommandé de vérifier régulièrement l’état du fer forgé et d’appliquer un produit contre la rouille dès que vous constatez des signes de corrosion ou de rouille. Si vous habitez dans une région très exposée aux intempéries, il est recommandé d’appliquer le produit contre la rouille chaque année, tandis que dans les régions plus clémentes, vous pouvez espacer les applications de 2 ou 3 ans.
Fréquence d’entretien
Pour finir, nous vous recommandons de mettre en place un calendrier de maintenance pour vous rappeler de vérifier régulièrement l’état de votre pergola et d’effectuer les tâches d’entretien nécessaires. Vous pouvez utiliser un agenda ou un calendrier électronique pour planifier ces tâches et vous assurer de ne pas les oublier. Certaines applications comme Mon Suivi Logement notamment le font très bien.
Protégez votre investissement avec le Carnet d’Information du Logement
En somme, l’installation d’une pergola bioclimatique est un excellent moyen d’aménager votre extérieur et de profiter de votre terrasse ou jardin en toutes saisons. Cependant, il est important de bien entretenir votre pergola pour qu’elle dure dans le temps. C’est pourquoi, chez Mon Suivi Logement, nous proposons des Carnets d’Information du Logement pour aider les habitants à entretenir leur bien immobilier. Nos carnets comprennent des conseils pratiques sur l’entretien de votre pergola bioclimatique ainsi que d’autres éléments de votre logement. N’attendez plus pour vous procurer votre carnet d’information !
Les prix de l’électricité et du gaz se sont envolés ces derniers mois du fait de la reprise économique post-Covid et de la guerre en Ukraine. C’est pourquoi il est urgent de faire des économies d’énergie, mais aussi de trouver le fournisseur qui propose les meilleurs tarifs. Nous vous expliquons comment procéder afin de réduire vos factures d’électricité.
Comment trouver le fournisseur avec le meilleur tarif d’électricité
Si vous cherchez le fournisseur qui propose le meilleur tarif d’électricité, les experts de fournisseur-energie.com vous recommandent d’utiliser un comparateur en ligne.
En effet, il existe, aujourd’hui, une trentaine de fournisseurs en France. Et, tout comparer soi-même est impossible. En effet, depuis 2007 et l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, les Français ont le choix de leur fournisseur.
Avant cette date, les consommateurs devaient souscrire chez EDF pour l’électricité et GDF (aujourd’hui Engie) pour le gaz. Mais, depuis, de nouveaux fournisseurs dits alternatifs sont apparus sur le marché, comme Plüm Énergie, Enercoop, Ilek, ou encore Eni…).
Les foyers ont donc l’embarras du choix aujourd’hui. Mais, pour vous y retrouver parmi la multitude d’offres, un comparateur vous aidera dans vos recherches et vous permettra de faire des économies d’énergie.
Pour ce faire, il suffit d’indiquer les informations demandées sur le logement : adresse, superficie, nature (maison ou appartement) numéro et puissance du compteur, nombre de personnes dans le foyer, énergie utilisée pour, l’eau, le chauffage et la cuisson (électricité, gaz ou autres), option tarifaire (base ou heures pleines/heures creuses), équipements (lave-vaisselle, sèche-linge, lave-linge, congélateur, piscine, climatisation…). Enfin, sachez que le changement de fournisseur est totalement gratuit. Toutes les offres sont sans engagement et sans frais de résiliation. C’est votre nouveau fournisseur qui s’occupera des démarches de résiliation et vous ne subirez aucune coupure. En revanche, si le changement de fournisseur intervient lors d’un déménagement, c’est à vous de faire les démarches de résiliation.
Comment réduire sa consommation d’énergie ?
Il est possible de réduire sa consommation d’énergie en réalisant des travaux de rénovation, en connectant son logement en domotique ou encore grâce à quelques gestes simples.
Effectuer des travaux de rénovation énergétique
Si vous le pouvez, effectuer des travaux de rénovation énergétique vous permettra de réaliser des économies d’énergie non négligeables en améliorant les performances énergétiques de votre logement.
Ainsi, si vous isolez les murs, les fenêtres et les sols, vous pourrez économiser entre 20 et 30% sur vos factures.
Pensez également à changer de système de chauffage pour un nouveau, moins énergivore et polluant. Par exemple, l’utilisation d’un poêle à bois ou à granulés est un moyen bon marché et écologique de se chauffer, tout comme les pompes à chaleur.
Sachez que, bien que les travaux de rénovation représentent un coût important, il existe des aides gouvernementales en faveur de la transition énergétique afin de vous aider à les financer. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter cette page.
Connecter son logement en domotique
Un autre moyen de faire des économies d’énergie est de connecter son logement en domotique. Cette technologie permet de rendre votre habitat intelligent en connectant divers appareils et objets, comme un thermostat pour votre chauffage et votre climatisation, vos interrupteurs et ampoules, vos prises et multiprises ou encore vos volets roulants…
Vous pourrez tout gérer à distance, grâce à votre smartphone ou tablette, et ainsi faire des économies d’énergie. En effet, grâce à la domotique, vous pourrez contrôler la température de votre logement à distance en allumant le chauffage ou la climatisation quelques heures avant votre arrivée. Et, si vous avez laissé les lumières allumées, vous pourrez les éteindre rapidement même si vous n’êtes pas chez vous.
Comment réduire sa consommation d’énergie ?
Réduire sa consommation d’électricité passe aussi par des gestes simples : éteindre les lumières, arrêter ses appareils électriques, comme sa télévision et son ordinateur, et ne pas les laisser en veille… Mais, vous pouvez aussi aller plus loin :
baisser le chauffage de 1 °C durant les journées froides. Vous réduirez ainsi votre consommation énergétique de 7%.
baisser la climatisation durant les fortes chaleurs. Un écart inférieur de 4 °C avec la température extérieure réduit sensiblement la consommation énergétique.
laver votre linge à 30°C au lieu de 90°C. Vous dépenserez trois fois moins d’énergie.
Le Carnet d’Information du Logement : l’outil indispensable pour réduire sa consommation d’énergie
Vous êtes décidé à réduire votre consommation d’énergie et à trouver les meilleurs tarifs pour votre électricité ? Alors ne laissez pas cette volonté s’émousser avec le temps, et prenez les mesures nécessaires dès maintenant ! Pour vous aider à atteindre ces objectifs, notre entreprise, Mon Suivi Logement, propose un outil essentiel : le Carnet d’Information du Logement (CIL). Grâce à cette application, vous pourrez centraliser toutes les informations relatives à votre logement et à ses équipements, suivre leur entretien de manière optimale et suivre votre consommation d’énergie sur une même interface. Alors, n’hésitez plus et téléchargez dès maintenant notre application pour un suivi personnalisé de votre logement !
Lorsque vous souscrivez à un abonnement électrique, une facture d’électricité vous est transmise par courrier électronique, ou papier. Cette facture regroupe le montant de votre abonnement, et la quantité de kWh consommée sur une période donnée. La forme de la facture d’électricité diffère selon votre fournisseur, et peut être complexe à décrypter. Il s’agit pourtant d’un document dans lequel figurent des informations utiles pour optimiser votre consommation d’énergie.
Avec l’importante fluctuation des tarifs énergétiques, Mon Suivi Logement vous aide à mieux comprendre votre facture d’électricité. Qui sait ? Vous allez peut-être découvrir un moyen de réaliser des économies !
Quelle différence entre EDF et Enedis (anciennement ERDF) ? Pour la bonne compréhension de cet article, il est important de connaitre la différence entre ces deux entités. Bien qu’Enedis appartienne à EDF, les deux sociétés n’ont pas le même rôle. EDF produit et vend de l’électricité, c’est un fournisseur. Quant à Enedis, son rôle est de développer et entretenir le réseau permettant d’acheminer l’électricité produite par les fournisseurs.
Le contenu d’une facture d’électricité
Une facture d’électricité se décompose en plusieurs éléments, nous allons vous aider à y voir plus clair.
L’abonnement inscrit sur ma facture d’électricité
L’abonnement est un montant fixe que vous paierez chaque mois. Le prix de l’abonnement dépend de trois choses :
Du fournisseur
De l’offre (base, heures pleines / heures creuses, etc.)
De la puissance souscrite (3 kVA, 6 kVA, etc.)
Prenez le temps de choisir votre abonnement d’électricité. Il faut tenir compte de vos habitudes de consommation, et des équipements de votre logement pour éviter les mauvaises surprises. Il y a notamment deux points auxquels prêter attention : le choix de l’offre et de la puissance souscrite.
Bien choisir votre offre
Les offres sont très nombreuses (heures pleines/heures creuses, base, EJP, Tempo…). Il convient de choisir votre offre en fonction de vos horaires de consommation. Certains fournisseurs proposent des offres alternatives, comme les offres d’électricité verte.
Bien choisir la puissance souscrite
Exprimée en kiloVolt Ampère (kVA), la puissance souscrite est la quantité d’électricité maximum consommable au même moment. Avec 3 kVA, vous pouvez faire fonctionner simultanément des appareils consommant au total 3000 watts maximum. Pour 6 kVA, c’est 6000 watts. Pour 9 kVA, c’est 9000 watts. Et ainsi de suite. Si vous sous-estimez vos besoins, vous risquez des coupures d’électricité. Si vous les surestimez, vous paierez un abonnement plus cher, pour une puissance qui ne vous sert pas vraiment. Il faut donc trouver le juste milieu.
Chaque fournisseur a ses tarifs, à vous de choisir celui qui vous correspond le mieux. Vous pouvez notamment comparer certains fournisseurs par ici.
Le montant de la consommation en kWh
En plus de votre abonnement, vous payez chaque kWh (kilowatt heure) que vous consommez. Ce montant inscrit sur votre facture varie chaque mois, car il dépend directement de votre consommation. Plus on consomme, plus le montant augmente, et inversement.
Chaque offre propose des tarifications différentes pour le kWh.
Certaines offres sont très simples. Par exemple l’offre Base, qui propose un prix du kWh identique en permanence (sauf lorsqu’il y a des hausses réglementaires du prix).
D’autres offres, comme les offres Heures Pleines / Heures Creuses ont un prix du kWh qui évolue selon l’heure et/ou le jour où vous le consommez. Si vous pouvez décaler vos consommations à certaines heures de la journée, ou certains jours, étudier ces offres serait pertinent pour réduire votre facture d’électricité.
Si vous consommez beaucoup d’électricité en permanence (avec le chauffage électrique par exemple), privilégiez l’offre avec le prix du kWh le plus bas.
Taxes et contributions figurant sur votre facture d’électricité
Sur ce point, tous les Français sont logés à la même enseigne. Comme pour tous les produits du commerce, des taxes s’appliquent sur la consommation d’électricité. Voyons ensemble quelle est leur utilité.
Contribution tarifaire d’acheminement (CTA) Cette taxe finance l’assurance vieillesse des personnels relevant du régime spécial des industries gazières et électriques. Elle équivaut à 21,93% de la partie fixe du tarif d’acheminement de l’électricité. Le montant final de cette taxe peut varier selon votre fournisseur, mais les 21,93%, eux, restent fixes.
Taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) Cette taxe dépend de votre consommation, elle est égale à 0,001€ par kWh. Par le passé, on appelait cette taxe Contribution Au Service Public d’Électricité (CSPE).
Taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE) Les communes fixent cette taxe. Elle dépend de la puissance souscrite et d’un coefficient multiplicateur décidé en conseil municipal. Elle est plafonnée à 0.00663€ par kWh. Cette taxe devrait disparaître en 2023 et être intégrée à la TICFE.
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) Celle-ci est séparée en 2, elle est de 5,5% pour la CTA, et de 20% pour vos consommations, la TICFE et la TCFE.
Comment est comptée ma consommation d’électricité ?
Pour connaitre la quantité de kWh consommée par chaque foyer, des compteurs électriques ont été installés dans chaque bâtiment. Leur rôle est de mesurer l’électricité consommée par le réseau auquel il est relié, que ce soit un logement, une entreprise ou tout autre bâtiment. Ces données de consommation sont ensuite utilisées par le fournisseur d’électricité pour établir le montant de la facture.
Le compteur Linky
Le compteur Linky mesure votre consommation électrique tous les jours. Votre facture d’électricité n’est donc plus estimée (comme c’était le cas avec les compteurs plus anciens). Elle est désormais basée sur la consommation réelle. Cela signifie que vous payez ce que vous avez effectivement consommé. Le compteur Linky apporte plus de granularité dans l’analyse de votre consommation d’énergie. Sur le site d’Enedis, vous pouvez par exemple afficher l’évolution de votre consommation électrique toutes les 30 minutes.
Il convient de rappeler que les informations traitées par le compteur Linky sont sensibles et confidentielles. Enedis ne les transmet donc qu’à votre fournisseur, pour éditer votre facture. Toute autre entité voulant accéder à ces données doit solliciter votre consentement selon un protocole strict (des documents sont à remplir), puis le transmettre à Enedis.
D’après le gestionnaire du réseau électrique Enedis, plus de 35 millions de compteurs Linky ont été déployés sur le territoire.
Les compteurs électromécaniques et électroniques
Certains foyers sont encore équipés d’anciens compteurs. Ces équipements fonctionnent différemment, et nous vous proposons de découvrir comment !
Les compteurs électromécaniques
Ce sont les plus anciens, ils sont munis d’un disque mécanique de comptage. Celui-ci tourne quand vous consommez, plus ou moins rapidement selon la puissance requise. À chaque tour complet, le nombre affiché au-dessus du disque augmente, c’est le nombre total de kWh consommé depuis son installation (par vous ou votre prédécesseur). Selon les cas (si vous êtes en offre Base ou HC/HP), il comportera 1 ou 2 cadrans. Pour connaitre votre consommation sur une période donnée, vous devez calculer la différence entre la valeur affichée au début de la période, et celle de la fin.
Les compteurs électroniques
Ces compteurs sont plus récents. Ils n’ont pas de disque, mais simplement un cadran (un peu comme le compteur Linky) affichant la consommation totale, la puissance souscrite et l’option tarifaire. Il ne remonte aucune information au gestionnaire du réseau de manière automatique. Il faut donc faire un relevé manuel.
Avec ces deux types de compteurs, aucune information ne remonte à Enedis. Une intervention humaine est requise pour informer le fournisseur de votre consommation.
Compteurs électromécaniques et électroniques : comment réalise-t-on le relevé ?
Il y a deux façons de faire relever son compteur :
Un technicien Enedis (ou d’une entreprise mandatée par Enedis) vient à votre domicile relever votre consommation électrique tous les 6 mois. Par le passé, cette intervention était gratuite. Avec le déploiement du compteur Linky, et pour inciter le changement de compteur, ces passages vont devenir payants. Votre présence est obligatoire seulement si votre compteur est situé chez vous.
La deuxième possibilité, qui n’est possible que dans certains cas (déménagement, impossibilité d’être présent lors d’un rendez-vous), c’est que vous procédiez à votre autorelevé sur le site Enedis.
Dans les deux cas, ces relevés ne sont pas assez fréquents pour connaitre votre profil de consommateur. Vous ne connaitrez que la quantité totale des kWh consommés sur une très longue période. Ces données sont uniquement utilisées pour établir vos factures d’électricité.
Les types de factures d’électricité
À moins d’être complètement indépendant énergétiquement, vous devrez régler des factures d’électricité pour régulariser vos consommations. Il en existe de plusieurs types que l’on va détailler ici.
Facture d’électricité mensuelle
C’est la plus courante. Votre fournisseur estime votre consommation d’électricité annuelle, il y ajoute le coût de l’abonnement et les taxes, il divise le tout par 12, et vous paierez tous les mois cette somme. Le douzième mois arrive une facture de régularisation (qu’on détaille juste après).
Ce type de facturation est très intéressant, en particulier si vous vous chauffez à l’électricité. Vous paierez toujours une somme fixe, même en hiver où la demande est plus importante. Votre facture d’électricité totale est lissée sur l’année, ce qui rend votre budget plus facile à anticiper.
L’inconvénient, c’est qu’en général, vous n’avez pas le choix du mode de paiement. Ce sera un prélèvement automatique sur votre compte.
Facture de régularisation
C’est le moment d’évoquer la fameuse facture de régularisation. Lorsque vous choisissez une facturation mensuelle, votre fournisseur estime votre consommation sur un an. Mais il y a peu de chances pour que vous consommiez exactement la quantité prévue par l’estimation, pour plusieurs raisons : la météo, l’achat de nouveaux appareils électriques, votre présence ou non au domicile. etc. À la douzième facture d’électricité, on calcule donc la différence entre l’estimation et ce qui a été réellement consommé, pour « régulariser » la situation.
Il y a 3 possibilités :
Soit votre consommation réelle tombe pile comme l’estimation. Dans ce cas, vous n’avez rien à payer, et vous repartez pour un an avec les mêmes mensualités.
Soit l’estimation était trop basse. Vous devrez alors payer la différence. Selon l’écart entre l’estimation et la réalité de vos consommations, vos mensualités risquent d’augmenter.
Soit l’estimation était trop haute. Dans ce cas, vous serez remboursé du trop-perçu par votre fournisseur. Vos mensualités peuvent aussi diminuer l’année qui suit. C’est ce qu’on appelle une bonne nouvelle.
Facture d’électricité bimestrielle
Le montant de la facture bimestrielle n’est pas basé sur une estimation (même si cela peut arriver). Il est basé sur la consommation d’électricité réelle, calculée soit via le compteur Linky, soit en réalisant des autorelevés réguliers (il faut respecter des délais imposés). Les données de consommations réelles sont transmises au fournisseur, qui calcule alors le montant de la facture d’électricité. On paie ainsi exactement pour ce que l’on a consommé les 2 mois précédents.
L’avantage, c’est qu’il n’y a pas de régularisation en fin d’année. Avec ce type de facturation, on peut s’acquitter des sommes dues par prélèvement automatique, par chèque ou par virement.
L’inconvénient, c’est que les factures d’électricité sont très différentesentre l’hiver et l’été. Il faut donc savoir anticiper les mois où la facture sera plus salée.
Facture pour les frais de mises en service
Il reste une facture baptisée frais de mise en service. Ces frais s’appliquent uniquement si vous venez d’emménager (changer de fournisseur est gratuit, et n’engendre aucuns frais). En effet, vous devez payer le changement de nom de votre compteur, que ce soit un compteur Linky, électronique ou électromécanique. Ces frais sont les mêmes pour tous les fournisseurs, et sont versés à Enedis.
Les différents types de tarification du kWh
Le compteur Linky a permis l’arrivée d’offres sur-mesure. Chacun peut désormais choisir l’offre la plus économique selon les moments où il consomme le plus (pour ceux qui démarrent la machine à laver toujours au même moment de la journée par exemple). Nous n’allons pas tous les détailler, mais nous nous attarderons sur les principaux tarifs existants.
Base, la tarification la plus répandue sur les factures d’électricité
C’est l’option préférée des Français. Le système est très facile à comprendre. Lorsque vous optez pour cette tarification, votre kWh coûte toujours le même prix. Peu importe le moment de la journée.
La tarification Base est en règle générale conseillée aux personnes qui ne consomment pas trop d’électricité, car le tarif appliqué reste le même à toute heure de la journée. Comme pour toute offre, plus vous consommez, plus votre facture d’électricité augmente.
Si votre tarification Base est indexée sur le prix du marché, le prix du kWh peut évoluer à la hausse ou à la baisse (généralement à la hausse)
Si votre tarification Base garantit un prix fixe, le prix du kWh sera bloqué le temps de votre engagement (entre 1 à 4 ans). Notez néanmoins qu’en 2022, les prix du kWh ont tellement augmenté, que de nombreux fournisseurs (généralement les plus modestes) ne pouvaient plus garantir les prix fixes. Ils ont renégocié les contrats de leurs clients pour ne pas mettre la clef sous la porte.
Dernière chose, avec la tarification Base, le prix de l’abonnement est généralement moins élevé.
Les Heures Pleines/Heures Creuses (ou HP/HC) figurant sur les factures d’électricité
C’est l’une des tarifications les plus populaires. À la différence du tarif de base, il n’y a pas un, mais deux prix différents du kWh. Il y a le prix des heures creuses qui est moins cher que le tarif de base et il y a le prix des heures pleines, qui lui est plus élevé que le tarif de base. Sur les 24h de la journée, 8 heures sont creuses et 16 heures pleines. Ce tarif a été créé pour inciter les ménages à consommer pendant les heures creuses afin de lisser la consommation de la journée (les heures creuses correspondent aux moments de la journée où les besoins d’électricité sont les moins importants).
Les horaires varient selon certains critères, et sont décidés par Enedis. Vous obtiendrez plus d’informations auprès de votre fournisseur d’électricité, sur votre facture d’électricité, ou bien sur ce site : https://www.enedis.fr/heures-creuses.
Vous l’aurez compris, cette option est très intéressante si vous arrivez à consommer plutôt pendant les heures creuses. En moyenne, il faut être capable de consommer au moins 40% de son électricité pendant les heures creuses si l’on veut que cette solution soit rentable.
Pour cette option, l’abonnement est généralement plus cher. Si économiquement parlant, cette option peut être intéressante, certaines critiques peuvent apparaître en termes d’écologie. En effet, les heures creuses sont souvent la nuit. Or, c’est à cette période que le poids carbone du mix électrique de la France est le plus élevé. Certains prêchent pour que les heures creuses coïncident avec le moment, où le poids carbone du mix électrique français est le plus bas.
Comment est décidé le prix kWh sur ma facture d’électricité ?
Depuis l’ouverture du marché de l’électricité à la mise en concurrence, la fixation des prix du kWh a évolué. Historiquement, le prix du kWh est décidé par les pouvoirs publics, et il est révisé tous les ans à la hausse ou à la baisse. Ce tarif règlementé existe toujours, mais il n’est proposé que par le fournisseur historique (EDF). Il reste celui qui compte le plus de clients aujourd’hui.
À côté de ça, il existe 3 autres offres qui sont proposées par les autres fournisseurs d’énergie.
Le prix libre, c’est-à-dire que le prix est librement fixé par le fournisseur, et qu’il peut évoluer à la hausse comme à la baisse. La seule condition, c’est qu’il doit prévenir le client au moins 1 mois à l’avance avant de modifier son prix de vente.
Le fournisseur peut aussi décider d’indexer son prix libre sur le tarif règlementé en proposant une un pourcentage de réduction qu’il aura choisi.
Enfin, la dernière possibilité c’est le prix fixe. Lorsque vous souscrivez à cette offre, le fournisseur vous garantit un prix fixe du kWh sur une durée de 1 à 4 ans.
Parmi tous ces choix, vous n’avez plus qu’à choisir celui qui vous semble le plus correspondre à vos besoins, et qui, selon vous, vous aidera à réduire votre facture d’électricité.
Comment estimer ma facture d’électricité ?
L’estimation de votre facture d’électricité dépend de nombreux facteurs : le type de logement (maison individuelle, appartement), l’emplacement, le type de chauffage, le niveau de performance du logement, mais aussi le comportement des habitants.
Consommation moyenne par poste de consommation
Consommation moyenne d’un logement français
En moyenne, un logement français consomme 4 792 kWh/an (Enertech, RTE, ADEME, mai 2021).
Le chauffage représente en moyenne 27,6% de la consommation d’une maison. Cette part dépend directement de la qualité de logement (plus grossièrement, son étiquette énergie), mais aussi de la composition du logement et des températures de consigne.
L’eau chaude sanitaire quant à elle représente 19,7%. Cette valeur est assez stable. Elle dépend majoritairement de la composition du logement, de la qualité des équipements et de l’usage qu’on en fait (préférer les douches aux bains par exemple).
L’électricité spécifique et la cuisson représentent environ 25%. Cette valeur va extrêmement varier d’un ménage à l’autre en fonction du nombre d’équipements présents dans le logement. Enfin l’étiquette énergie sera aussi très impactant sur ce point.
La lumière ne représente que 3,1%. L’extrême majorité de l’éclairage se fait aujourd’hui au moyen de LED dont les performances sont optimales. L’utilisation de la lumière naturelle peut encore permettre des gains sur ce point, mais la potentialité de gain est petite.
La somme des pourcentages ne fait pas ici 100%. Certains postes comme la ventilation, la santé ou encore la mobilité ne sont pas pris en compte.
On remarque à la vue de ces pourcentages que la part du chauffage, si elle reste majoritaire, se voit rattrapée par l’électricité spécifique.
Consommation d’électricité moyenne par appareil
Étudions de plus près les consommations moyennes par an des appareils du quotidien, souvent présents dans les logements, en kWh. La consommation de vos appareils dépendent bien entendu de la qualité de l’équipement, de son entretien, de son âge et de l’utilisation que vous en faites.
Pour comprendre les ordres de grandeur, il faut différencier les équipements ayant besoin de beaucoup d’électricité pour fonctionner, mais que l’on utilise rarement, comme un four par exemple, et les équipements qui n’ont pas besoin de beaucoup de puissance électrique, mais qui fonctionnent continuellement, on peut notamment citer la box internet.
Comment réduire ma facture d’électricité ?
Faire un comparatif des offres d’électricité
Première étape, connaître son profil de consommateur
Comme vous l’aurez compris, avant toute chose, il faut connaitre le type de consommateur que vous êtes. Est-ce que vous vous chauffez au moyen d’un appareil électrique (chauffage classique ou pompe à chaleur) ? Comment faites-vous votre eau chaude ? Si c’est via un chauffe-eau électrique, pouvez-vous le régler sur vos heures creuses ? Disposez-vous d’équipements très énergivores ? Pouvez-vous décaler vos consommations à des moments souhaités dans la journée ?
Interrogez-vous d’abord sur vos habitudes, et vous pourrez ensuite choisir l’offre la plus intéressante pour réduire au maximum votre facture d’électricité.
Deuxième étape, comparer les offres
De nombreux sites permettent de comparer des offres d’électricité. Assurez-vous que ces sites sont indépendants pour ne pas être influencé par tel ou tel fournisseur.
Coup de chance ! Il en existe un, et c’est un site d’État totalement indépendant : https://www.energie-info.fr/. Sur ce site, vous pouvez comparer les offres d’électricité de manière totalement neutre. Il vous suffit de donner quelques informations très succinctes. Vous devrez renseigner votre code postal, puis il faudra remplir quelques informations sur votre consommation d’électricité (la puissance dont vous avez besoin, si vous souhaitez une tarification base ou HC/HP).
Ensuite, vous donnerez une estimation de votre consommation d’électricité sur l’année. Si vous ne savez pas, vous pouvez utiliser une moyenne, ou consulter une de vos factures d’électricité.
Et enfin, vous choisirez comment classer les offres : ordre alphabétique, coût ou pourcentage d’énergie verte. Il ne vous reste plus qu’à comparer toutes les offres, et à choisir la plus adaptée à vos besoins !
Nous vous rappelons que vous êtes libre de changer d’offre à tout moment. Aucun abonnement ne vous engage (même ceux à prix fixe).
Attention ! Si vous changez d’offre, ne résiliez pas l’offre que vous souhaitez changer. C’est votre prochain fournisseur qui s’en chargera.
Suivre ma consommation d’électricité
Une fois votre offre choisie, il est important de suivre sa consommation, cela permet d’éviter les mauvaises surprises, notamment une éventuelle surconsommation. Pour cela, il existe plusieurs solutions.
Suivi de conso sur sa facture d’électricité
C’est le plus évident, bien entendu, vous pouvez éplucher vos factures d’électricité tous les mois. Celles-ci sont disponibles soit sur l’espace client de votre fournisseur, ou bien vous pouvez les recevoir par courrier. Le suivi des consommations sur les factures d’électricité n’est pas le plus facile, car elles sont souvent compliquées à comprendre.
L’information sur les consommations se fait généralement au mois, ce qui limite la compréhension de celles-ci. Vous pouvez parfois faire des estimations de vos consommations pour les mois à venir et une comparaison avec ce qui avait été estimé lors de votre engagement. De ce fait, vous avez la possibilité de savoir si vous consommez plus que ce que vous avez estimé ou non.
La facture d’électricité n’est pas la façon la plus simple de suivre ses consommations, mais c’est un bon début.
Suivi de conso en ligne
Outre la facture d’électricité, vous pouvez suivre vos consommations en ligne. Pour ce faire, il existe deux solutions principales :
Soit vous allez sur l’espace client de votre fournisseur. Selon les cas, le suivi sera plus ou moins bien fait, et plus ou moins précis. Si vous disposez d’un compteur Linky, et que vous avez accordé l’autorisation à votre fournisseur à accéder à vos données, vous pourrez dans certains cas suivre vos consommations au jour le jour (à J+2, car c’est le temps qu’Enedis valide l’information et vous l’envoie). C’est très précis, et cela permet un suivi quotidien.
Soit vous allez directement sur le portail d’Enedis pour suivre vos consommations. Vous aurez alors un visuel très précis de vos consommations jusqu’à la demi-heure près. Mais ce n’est pas tout ! Vous pourrez voir vos appels de puissance maximum, ce qui vous permettra au besoin d’ajuster votre puissance souscrite si celle-ci n’est pas adaptée à vos besoins. Cependant, à la différence du site d’un fournisseur, vous n’aurez que les informations en kWh, sans conversion en euros.
Suivi de conso sur une application de suivi de consommation
Enfin, la dernière solution, c’est de suivre vos consommations sur une application de suivi de consommation d’énergie. Il existe celle des fournisseurs bien entendu, mais pas seulement. D’autres applications indépendantes existent.
On peut vous parler de Mon Suivi Logement. Cette application disponible sur mobile et PC vous permet de suivre votre consommation d’électricité, d’eau et de gaz au même endroit, quel que soit votre fournisseur, en kWh et en euros. Plus intuitif que d’avoir à éplucher vos factures d’électricité, Mon Suivi Logement retravaille les données pour vous aider à comprendre d’un coup d’œil votre consommation d’énergie.
Astuces économes pour réduire ma facture d’électricité et ma consommation électrique
Pourquoi vouloir réduire sa facture d’électricité ?
La sobriété énergétique est sur toutes les lèvres. Elle devient aujourd’hui une nécessité face à la crise énergétique, et à l’augmentation des factures d’électricité. Cet état d’esprit ne doit pas être perçu comme une privation de liberté. Plutôt comme la participation de tous à un effort commun dans le but de limiter nos consommations. Il ne faut pas croire que sobriété rime avec perte de confort. Dans la majorité des cas, il s’agit simplement de bon sens.
Ecogestes à adopter pour réduire sa facture d’électricité
Il y a des habitudes que vous pouvez adopter pour limiter vos consommations d’énergie. En voici quelques-unes :
Si votre eau est chauffée au moyen d’un chauffe-eau électrique, réglez-le sur les heures creuses. Vous pouvez installer un contacteur à votre chauffe-eau s’il n’en dispose pas, ce qui permettra ce réglage.
Réglez vos températures de consigne du chauffage sur 19°C dans les chambres, et 21°C dans les salles de vie. Attention, ce sont des températures théoriques. Le ressenti de la température est très personnel, et dépend de la qualité du logement (courant d’air, parois froides…). Si vous avez froid, augmentez ces températures, mais pensez à mettre un pull 😊.
Aérez votre logement tous les jours entre 5 et 10 minutes. En hiver, cela peut paraître contreproductif d’ouvrir son logement alors même qu’il fait froid dehors. Mais il faut savoir que l’air intérieur est chargé d’humidité, ce qui le rend difficile à chauffer. En aérant, vous faites entrer de l’air sec qui est plus facile à chauffer.
Faites attention aux veilles des appareils, et éteignez tous les équipements dont vous ne vous servez pas. Cela peut être votre box internet la nuit, débrancher vos chargeurs quand ils ne chargent pas, etc.
Réduire sa facture d’électricité est donc bien possible ! Vérifiez que votre offre d’électricité est bien adaptée à votre profil de consommation, suivez régulièrement votre conso via vos factures d’électricité, ou numériquement, et réalisez quelques petits écogestes ! Vous avez désormais toutes les clés en main pour réaliser des économies. En s’y intéressant de plus près, les solutions deviennent plus simples.
Comment optimiser sa consommation sur le long terme avec le Carnet d’Information du Logement ?
Maintenant que vous comprenez mieux les différents éléments de votre facture d’électricité, il est temps d’optimiser votre consommation et de réaliser des économies. Pour cela, téléchargez notre application, le Carnet d’Information du Logement (CIL) de Mon Suivi Logement.
Grâce à notre application, vous pourrez suivre votre consommation d’électricité en temps réel, identifier les postes de consommation les plus énergivores, et prendre des mesures pour les réduire. Vous aurez accès à des conseils personnalisés pour économiser de l’énergie et adapter votre comportement en fonction de votre mode de vie.
De plus, le Carnet d’Information du Logement vous permettra de stocker toutes les informations relatives à votre consommation d’électricité, y compris les relevés de compteur, les factures et les historiques de consommation. Vous aurez ainsi une vision complète de votre consommation d’électricité au fil du temps.
N’attendez plus pour agir et prendre le contrôle de votre consommation d’électricité. Téléchargez dès maintenant le Carnet d’Information du Logement de Mon Suivi Logement et découvrez comment réaliser des économies sur votre facture d’électricité tout en adoptant un mode de vie plus écologique.
Dans cet article, nous vous aidons à optimiser le rendement de votre panneau solaire afin de réduire votre dépendance au réseau, et réduire votre facture d’énergie. Maintenant que vous êtes bien équipés, sachez qu’il existe quelques petites astuces pour améliorer la production de votre installation.
Panneau solaire et panneau photovoltaïque : quelle différence ?
Avant de comprendre comment optimiser sa production d’énergie, il faut comprendre comment fonctionnent les installations solaires. On distingue deux types d’équipements :
Les panneaux photovoltaïques, qu’on pourra appeler PV dont le rôle est de transformer les rayons du Soleil en courant électrique.
Les panneaux solaires thermiques, qu’on appellera simplement panneaux solaires. Leur rôle est de capter la chaleur du Soleil pour ensuite la diffuser ailleurs.
Le fonctionnement du panneau photovoltaïque
Le panneau photovoltaïque transforme donc les rayons du Soleil en courant électrique. Sans rentrer dans les détails, votre panneau photovoltaïque se compose de deux couches de Silicium. La couche supérieure abrite des atomes de Phosphore qui possèdent un surplus d’électrons, porteurs d’une charge électrique négative. Sur la couche inférieure, on a des atomes de Bore, qui ont quant à eux un déficit d’électrons, et donc une charge électrique positive.
On crée du courant électrique en faisant circuler des électrons entre une charge négative (-) et une charge positive (+). Dans le cas d’un panneau solaire, le Soleil projette des photons (particules de lumière) sur les deux couches de Silicium, ce qui va agiter les électrons et favoriser leur circulation. Et comme le Silicium est un semi-conducteur, il facilite d’autant plus le passage des électrons entre le + et le -.
Le fonctionnement du panneau solaire
Le fonctionnement du panneau solaire est très différent du panneau photovoltaïque. Il repose sur le transfert de la chaleur et ne dépend pas des photons. Les panneaux solaires abritent un fluide caloporteur (= transporteur de chaleur). Les rayons du Soleil réchauffent ce fluide, qui rentre alors en mouvement et va chauffer à son tour l’eau stockée dans un ballon d’eau chaude. En réchauffant l’eau, le fluide caloporteur se refroidit et doit être à nouveau chauffé par le Soleil. Son rôle est donc de transférer la chaleur du Soleil à l’eau. La forme et les matériaux utilisés sont choisis pour optimiser la production d’eau chaude.
L’importance capitale de l’orientation du panneau solaire
D’abord, il est important que vos panneaux soient bien positionnés pour profiter au maximum des apports solaires, mais sur ce point, vous n’avez pas forcément la main. En général, les panneaux photovoltaïques sont exposés plein sud avec une pente de 30°, mais cela varie selon la configuration de votre logement.
Pour les panneaux solaires thermiques, l’orientation idéale peut légèrement différer. Selon les types de panneaux, il faut faire varier l’angle entre 30° et 60° afin d’optimiser la captation de la chaleur tout en évitant les surchauffes.
Nos conseils pour améliorer les performances de vos panneaux solaires
Optimiser le rendement d’un panneau photovoltaïque
Les cellules d’un PV sont branchées en série. Cela signifie que lorsqu’une cellule ne fonctionne pas, c’est tout le panneau qui ne produit rien. Il faut donc prêter attention à l’ombre. Vous devez vous assurer que la végétation, une cheminée, ou tout autre chose, ne projette pas son ombre sur vos panneaux. Il faut vérifier ces ombres en hiver et en été, car l’inclinaison du Soleil est différente et les ombres n’auront pas la même forme.
Votre PV doit être bien ventilé, s’il produit de l’électricité grâce aux particules de lumière (les fameux photons), la chaleur affecte son rendement. Plus les cellules sont chaudes, moins votre panneau produit d’électricité. Il faut donc s’assurer que celui-ci soit bien ventilé pour que la chaleur puisse se dissiper.
Laver votre panneau régulièrement assure un rendement maximal. Si une fine couche de poussières n’affectera pas dramatiquement la production d’électricité, elle la diminuera certainement. N’oubliez donc pas de vérifier l’état de vos panneaux.
Lorsque vous produisez de l’électricité, il y a 3 possibilités :
Vous réinjectez tout sur le réseau. Il n’y a donc rien à optimiser pour votre consommation d’énergie personnelle.
Vous autoconsommez et revendez le surplus. Ici, nous vous recommandons de faire concorder votre consommation d’électricité avec vos pics de production solaires. Lorsqu’il fait beau, c’est le moment de lancer vos machines ! Vous évitez ainsi de payer l’électricité du réseau national.
Vous consommez l’intégralité de votre production car votre installation est isolée du réseau national (un cas assez rare il faut le dire !). Idem que le cas précédent, nous vous recommandons d’utiliser vos machines les plus énergivores pendant vos pics de consommation d’électricité.
Optimiser le rendement d’un panneau solaire
Même si l’impact est moindre par rapport à un panneau photovoltaïque, il faut le nettoyer de temps en temps, car la saleté diminuera le rendement de votre panneau.
Comme pour le PV, il faut éviter les ombres projetées. Plus la zone exposée au Soleil est grande, plus la chaleur captée est importante.
Utilisez au maximum votre eau chaude quand le Soleil brille dehors. En effet, une fois chauffée, votre eau est stockée dans un ballon. Or, celui-ci se refroidit avec le temps. Les ballons d’eau chaude solaires sont donc souvent équipés d’un système qui réchauffe l’eau. Ce système consomme de l’énergie ce qui se traduit directement sur votre facture. En revanche, si vous consommez l’eau qui vient directement d’être chauffée par le Soleil, vous n’aurez pas besoin d’énergie d’appoint.
Enfin, une maintenance du panneau solaire doit être réalisée tous les 3 à 5 ans pour garantir un rendement optimal. Vous pouvez souscrire à un contrat d’entretien ou le réaliser vous-même si vous vous en sentez capable. Il faudra vérifier la pression du fluide caloporteur et le fonctionnement des pompes, vous assurer qu’il n’y a pas de fuite, mais aussi nettoyer le circuit hydraulique.
Après tout ça, vous allez pouvoir profiter pleinement de l’énergie gratuite et illimitée du Soleil.
Le Carnet d’Information du Logement pour optimiser ses panneaux solaires
Vous souhaitez optimiser les performances énergétiques de votre logement et vous assurer que vos équipements fonctionnent correctement ? Alors, pourquoi ne pas télécharger notre application de Carnet d’Information du Logement (CIL) chez Mon Suivi Logement ? Grâce à notre CIL, vous pouvez centraliser toutes les informations relatives à vos équipements et à leur entretien, ainsi que bénéficier de conseils personnalisés pour améliorer la performance énergétique de votre logement. N’attendez plus et téléchargez dès maintenant notre application pour vous accompagner dans votre transition énergétique !
Ah le chauffage au bois… Quelle belle façon de réchauffer les cœurs et le corps !
Déjà nos ancêtres préhistoriques se servaient du bois pour se protéger et se réchauffer, c’est dire si cette pratique est ancienne.
Nous disposons de cette ressource en grande quantité en France (quand le bois est issu de forêts durablement entretenues), et sa combustion est peu polluante (avec des équipements récents et le bon bois). Alors, pourquoi se priver ?
Que ce soit en chauffage principal, ou d’appoint, avec une cheminée ou un poêle, avec des bûches ou des granulés, il est important de bien gérer son stock pour ne pas se retrouver sans combustible par grand froid.
Un stock bien rempli
Si le bois est votre principale source de chauffage, il est impératif d’avoir un stock suffisant pour toute la période de froid. Voici quelques conseils :
Vous vous chauffez au bois bûche comme chauffage principal : dans ce cas, il vous faut anticiper. Vous ne pouvez pas attendre le début de l’hiver pour commander votre bois. Si vous avez de quoi stocker (à l’abri de l’humidité), n’hésitez pas à remplir votre stock en été ou au printemps, vous aurez plus de choix d’essences, et moins de risques de pénuries. Si l’hiver est rude, et que votre stock diminue rapidement, anticipez, et rachetez-en (l’excédant pourra toujours être utilisé l’année d’après). Il est intéressant de connaître sa consommation annuelle afin d’acheter tout le stock avant l’hiver. Cela vous reviendra moins cher que de faire plusieurs achats tout au long de l’hiver.
Vous vous chauffez au bois bûche comme chauffage d’appoint : l’urgence est moindre, mais avec l’augmentation du prix des énergies, vous auriez tout intérêt à vous chauffer principalement au bois (qui reste l’énergie la moins chère). Nous vous recommandons de préparer votre stock à l’avance (dans une moindre mesure, car ce n’est qu’un appoint).
Vous utilisez des granulés de bois comme chauffage principal : la ressource est disponible facilement et rarement loin de chez vous. Nous vous recommandons de préparer un stock avant l’hiver, pour ne pas avoir à chercher dans plusieurs magasins les précieux sacs en dernière minute. De plus, un achat en gros (si vous pouvez stocker) peut réduire le coût d’achat.
Vous utilisez des granulés de bois comme comme chauffage d’appoint : comme pour le bois bûche, il y a moins d’urgences, mais le prix étant si intéressant, nous ne pouvons que vous conseiller de favoriser les granulés de bois pour votre chauffage principal.
Vous vous chauffez avec des granulés de bois en vrac comme chauffage principal : il vous faut faire le plein en amont ! En effet, les livraisons de granulés peuvent prendre du temps, il ne faut donc pas attendre le dernier moment. Vérifiez votre stock régulièrement pour ne pas vous retrouver à sec au moment d’une vague de froid. Restez vigilant, en particulier si vous stockez vos granulés à un endroit où vous vous rendez rarement, et que votre chaudière s’alimente seule. Une mauvaise surprise est vite arrivée !
Un stock bien rangé
Une fois que votre stock est acquis, il s’agit de bien l’organiser pour des raisons de sécurité et de praticité.
Pour la sécurité :
Lorsque vous stockez vos sacs, ne les empilez pas trop les uns au-dessus des autres, ils risqueraient de tomber. Il faut aussi qu’ils soient facilement atteignables pour ne pas vous faire mal lorsque vous les charriez.
Pour les buches, celles-ci doivent être empilées de manière stable, et pas trop haut, pour rester accessibles sans risque. Elles doivent être rangées à l’abri du vent, pour éviter que le tas ne s’écroule. Quand vous vous servez, prenez les buches les plus hautes et situées aux extrémités, pour maintenir la stabilité du stock. Enfin, pensez à porter des gants pour éviter de vous planter une écharde sous la peau.
Pour la praticité :
Stockez votre combustible à proximité de votre équipement de chauffage afin d’éviter de longs voyages lorsqu’il faut recharger le bois.
Si vous stockez vos bûches dehors, vous pouvez en ranger quelques-unes en avance à proximité du feu. Celui-ci va les sécher, ce qui augmentera leur pouvoir calorifique au moment de les utiliser (capacité à chauffer).
Si vous avez un stock de granulés en vrac, et que votre chaudière pioche dedans toute seule, vérifiez bien la disposition des granulés dans le stock. S’ils sont mal placés, la chaudière n’arrivera pas à les attraper.
Voilà, vous savez tout !
Le Carnet d’Information du Logement : votre allié pour l’entretien régulier de votre bien
Et pour continuer d’entretenir votre logement facilement, n’oubliez pas de vous munir du carnet d’information !
Le Carnet d’Information du Logement (CIL) est un outil essentiel pour tous les propriétaires soucieux de valoriser leur bien immobilier, d’optimiser l’efficacité énergétique, de faciliter la gestion du logement tout en se conformant à la réglementation.
En utilisant le CIL, vous pouvez mettre en avant les atouts de votre logement et le valoriser auprès des futurs acheteurs ou locataires.
De plus, en ayant accès à des informations détaillées sur les caractéristiques thermiques de votre logement, vous pouvez prendre des mesures pour réduire votre consommation d’énergie et suivre votre consommation en temps réel.
Le CIL facilite également la gestion quotidienne en regroupant toutes les informations importantes au même endroit, que ce soit les références des équipements, les documents d’assurance ou les coordonnées de l’assureur.
Le carnet permet de consigner les interventions et les travaux réalisés sur le logement, ce qui aide à planifier et à suivre l’entretien régulier du bien. Ne manquez pas l’opportunité de profiter de tous ces avantages en téléchargeant Mon Suivi Logement !
Tout le monde le sait, les prix de l’énergie s’affolent et notamment celui de l’électricité. C’est pourquoi nous allons vous donner quelques astuces pour limiter l’impact de cette hausse sur votre facture.
Quel consommateur d’énergie êtes-vous ?
Avant d’adopter de nouvelles habitudes, il faut savoir si votre abonnement correspond bien à la façon dont vous consommez l’électricité. Généralement, lorsque vous souscrivez à un fournisseur d’électricité, celui-ci vous pose plusieurs questions afin de proposer un abonnement adapté.
Malgré ces vérifications, il est possible que votre offre ne soit pas (ou plus) en adéquation avec votre façon de consommer. Nous vous recommandons donc d’être attentif à ces deux points :
Le choix entre la tarification base, ou heures creuses/heures pleines (HC/HP). La différence est simple : en base, le tarif du kWh que vous consommez reste le même, quel que soit le jour ou l’heure. En HC/HP, le tarif du kWh est inférieur au tarif base quand vous êtes en heures creuses, et plus élevé en heures pleines. Si vous consommez au moins 40% de votre énergie pendant les heures creuses, il est plus intéressant d’opter pour cette tarification.
Ensuite, il faut vérifier la puissance de votre compteur électrique. 3kVA (kilo Voltampère), 6kVA, 9kVA…. Celle-ci ne doit pas inférieure à vos besoins car vous risquez une coupure d’électricité. Il est aussi préférable qu’elle ne soit pas surestimée, pour limiter l’impact sur votre facture. Pour ce faire, vous pouvez vérifier sur votre compteur Linky quelle est la puissance maximale que vous avez soutirée et l’ajuster auprès de votre fournisseur au besoin.
Il n’y a pas de petites économies
En matière d’énergie, il n’y a pas de recette magique, mais c’est toujours possible de faire des petits efforts qui se traduiront en baisse de votre facture.
Voici une liste non exhaustive :
La chasse aux veilles cachées. C’est un fléau, car même une fois que vous avez éteint vos appareils électroménagers, ils continuent de consommer. Un conseil pour lutter contre : débranchez vos appareils.
Eteignez votre box internet la nuit ou quand vous êtes absent. La consommation annuelle d’une box est équivalente à celle d’un réfrigérateur.
Lorsque vous achetez un nouvel équipement, vérifiez son étiquette énergie et favorisez les classes les plus élevées. Les classes énergies ont changé. Auparavant, certains équipements étaient A+, A++ et A+++. L’échelle s’étend maintenant de G à A (A étant la meilleure). En règle générale, plus la classe est efficace, plus l’équipement est cher, mais vous pouvez être gagnant à moyen terme grâce aux économies d’énergies.
Entretenez bien votre réfrigérateur, en dépoussiérant régulièrement la grille à l’arrière de celui-ci et en le dégivrant de temps en temps. Autre petit conseil, lorsque vous décongelez un aliment, vous pouvez le mettre dans votre réfrigérateur. La décongélation sera plus longue mais la fraicheur de l’aliment congelé profitera à tous les autres. A l’inverse, ne mettez rien de chaud à l’intérieur. Enfin, nous vous recommandons de bien organiser vos aliments.
Evitez de vous servir d’un sèche-linge quand c’est possible. En effet, c’est l’un des équipements les plus consommateurs dans la maison et pour lequel une alternative existe et qui n’utilise pas du tout d’électricité, l’étendage !
Recouvrez vos casseroles et vos poêles quand vous êtes aux fourneaux.
Si vous vous chauffez à l’électricité, pensez à paramétrer la température de vos pièces. Certaines devront être plus chauffées (comme le salon ou la salle à manger), tandis que les chambres ou les WC n’ont pas besoin de l’être autant. Favorisez les apports gratuits, ceux du soleil notamment, en laissant pénétrer ses rayons dès que possible, et fermez les volets une fois la nuit tombée.
Enfin, si vous êtes équipé d’un chauffe-eau électrique, il peut être très intéressant de faire régler celui-ci sur les heures creuses et heures pleines. De ce fait, il chauffera votre eau au moment où le tarif est le plus bas. Des économies à coup sûr !
Toutes ces petites économies, mises bout à bout, vous permettront de limiter l’impact de la hausse des prix de l’énergie.
Réduire sa consommation avec le Carnet d’Information du Logement
Réduire sa consommation d’électricité est à la fois bénéfique pour votre portefeuille et pour l’environnement. Pour vous aider à atteindre cet objectif, le Carnet d’Information du Logement (CIL) de Mon Suivi Logement est l’outil idéal. Notre application CIL regroupe toutes les informations et astuces nécessaires pour consommer moins d’électricité au quotidien. Vous y trouverez des conseils sur l’utilisation efficace de vos appareils électroménagers, la gestion de l’éclairage, l’optimisation du chauffage et de la climatisation, et vous pourrez également suivre votre consommation d’énergie ! Téléchargez dès maintenant notre application pour accéder à une mine de ressources pratiques et vous engager dans une consommation d’électricité plus responsable.
Opter pour un chauffage au bois confère des avantages que vous ne trouverez avec aucun autre système.
Le premier atout, c’est l’esthétique, rien de tel qu’une belle flamme qui danse dans son foyer pour réchauffer les cœurs et les corps (bon si vous avez un poêle à granulés, la flamme est petite mais quand même, elle existe).
Le deuxième avantage, c’est le coût de l’énergie. Même si la récente hausse de la demande a fait bondir les prix, le bois et le granulé de bois restent les énergies les moins chères du marché.
Le troisième avantage, c’est que c’est une énergie locale. Partout en France, on peut trouver un producteur à moins de 100 km de chez soi.
Enfin, c’est une énergie avec un faible impact carbone, surtout si votre bois est issu de forêts durablement entretenues.
Cependant, derrière ces bienfaits, il y a un élément à prendre en compte : si le bois a un bon impact carbone, son bilan d’émission en particules fines au niveau national l’est beaucoup moins. De très anciens équipements sont en effet toujours utilisés, notamment les foyers ouverts, qui sont très polluants.
Heureusement, les systèmes les plus récents offrent non seulement un bien meilleur rendement, mais ils limitent aussi l’émission de particules. Un label a d’ailleurs été créé afin de classer les différents appareils. On appelle ce label, le label flamme verte. Il va jusqu’à 7 étoiles (poêles et chaudières les plus performantes).
Pour lutter contre les particules fines, il n’y a pas que l’équipement qui est en cause, la qualité du bois a aussi un impact important (nous en reparlerons plus bas dans cet article).
En conclusion, contrairement aux idées reçues, le chauffage au bois reste une solution très actuelle, notamment lorsque l’on est bien équipé et que l’on sait se servir de son combustible.
Quelle essence de bois choisir pour une combustion optimale ?
Comme vous le savez peut-être, il existe deux familles de bois : les feuillus (chêne, hêtre, bouleau, peuplier…) et les résineux (sapin, épicéa…).
Parmi les feuillus, on retrouve les feuillus durs (chêne par exemple) et les feuillus tendres (comme le bouleau).
Selon la famille, le pouvoir calorifique est différent. Le pouvoir calorifique, c’est la chaleur emmagasinée par le combustible, plus il est élevé, plus il produit de la chaleur.
Pour un bon feu, il faut favoriser les feuillus durs, qui sont plus denses et ont un meilleur pouvoir calorifique. De plus, à la différence des résineux, ils créent moins d’encrassement dans le système de chauffage. Cependant, ils sont plus coriaces à faire brûler. Vous pouvez donc démarrer votre feu avec des petits morceaux de résineux, avant d’ajouter des bûches de feuillus.
Le taux d’humidité, un critère essentiel
Plus le bois est humide, moins son pouvoir calorifique est bon, et plus il émet de particules fines en brûlant.
Il existe 3 classes d’humidité :
Le bois vert, plus de 35% d’humidité (son pouvoir calorifique est faible).
Le bois mi-sec, entre 23% et 35% d’humidité (son pouvoir calorifique est moyen).
Le bois sec, moins de 23% d’humidité (son pouvoir calorifique est élevé).
Renseignez-vous auprès de votre vendeur pour connaître le taux d’humidité de votre bois, ou vérifiez-le avec un humidimètre. Si vous voulez être sûr qu’il soit bien sec, il est recommandé que le bois sèche pendant 2 ans après la coupe… Un peu de patience.
Enfin, il faut prêter attention à la provenance du bois. C’est important à plusieurs égards. Plus il vient de loin, plus l’empreinte carbone de votre bois est importante. De plus, il est préférable de favoriser les emplois locaux et une ressource française qui est aujourd’hui abondante. Enfin, il faut prêter attention la gestion de la forêt d’où le bois provient. Pour ce faire, fiez-vous aux labels, notamment le label PEFC qui certifie que le bois et la chaine de production du bois sont issus de sources responsables durables.
Comment choisir son granulé de bois ?
Comme pour les bûches, il faut prêter attention à vos granulés de bois pour garantir un bon rendement.
Dans un premier temps, référez-vous à la notice de votre équipement qui précise les caractéristiques optimales des granulés pour optimiser la combustion.
Mais de manière générale, il vous faudra :
Vérifier la certification des granulés, il en existe plusieurs et ils garantissent la qualité de vos pellets. Il existe la certification EN plus, la DIN plus ou encore la NF biocombustible.
Prêter attention à l’humidité des granulés (il devra être plus sec que le bois, pas plus de 10%).
Connaitre la taille optimale des granulés. Vérifiez la notice de votre poêle, c’est indiqué dessus.
Être attentif à la densité des granulés. Plus ils sont denses, mieux c’est.
Privilégier les granulés avec un pouvoir calorifique important pour optimiser le chauffage.
Vous méfier des additifs qui ont un impact sur l’environnement et sur les cendres.
Prêter attention à la durabilité mécanique de vos pellets. C’est la capacité des granulés à ne pas casser sous le poids d’une action mécanique. Plus la durabilité est élevée, mieux c’est.
Vérifier la provenance de vos pellets pour les mêmes raisons que pour le bois. Il est préférable de privilégier des pellets français et produits durablement.
Voilà ! A présent vous êtes incollable ! Et n’oubliez pas que le bois chauffe toujours trois fois : quand on le coupe, quand on le range et quand on le brûle !
Optimisez votre consommation d’énergie avec le Carnet d’Information du Logement
Maintenant que vous savez comment choisir le meilleur bois de chauffage granulé pour votre système de chauffage, il est temps de prendre le contrôle de votre consommation d’énergie. Grâce au Carnet d’Information du Logement (CIL) de Mon Suivi Logement, vous pouvez optimiser l’utilisation de votre bois de chauffage et améliorer l’efficacité énergétique de votre maison. Notre application vous offre une solution complète pour gérer votre logement de manière éco-responsable. En enregistrant les détails de votre système de chauffage, vous pourrez suivre votre consommation de granulés de bois et obtenir des recommandations personnalisées pour réduire vos coûts énergétiques. De plus, le Carnet d’Information du Logement vous permet de stocker toutes les informations importantes, telles que les factures, les certificats de conformité et les références des équipements. Vous disposerez ainsi d’un dossier complet et organisé pour votre logement. N’attendez plus pour télécharger notre application et profiter de tous les avantages du Carnet d’Information du Logement. Prenez des mesures concrètes pour réduire votre impact environnemental et réaliser des économies significatives sur vos dépenses énergétiques !
Saviez-vous que seulement 1% de l’eau sur Terre était exploitable par l’Homme ? Et en France, nous sommes bien lotis, car cette eau potable arrive directement dans nos robinets.
Dans le but de préserver cette ressource qui est la base de la vie, nous devons préserver au maximum l’eau (potable ou non). Aujourd’hui, une personne utilise en moyenne 150 litres d’eau par jour, dont moins de 1% est consommé. Adopter de petits gestes peut diminuer cette moyenne. Il existe aussi des équipements qui vous permettent de réduire facilement votre consommation d’eau. Il n’y a pas de petites économies. Entre nous, il vaut mieux économiser de l’eau maintenant que risquer les pénuries dans le futur.
C’est pourquoi nous allons aujourd’hui vous parler des équipements de ValRhôn’Energie qui permettent de lutter efficacement contre le gaspillage d’eau. Ils limitent votre consommation d’eau, et ça, c’est bon pour la planète et pour votre portefeuille.
La gamme Ecodouche
Pour l’utiliser, rien de plus simple ! Il vous suffit de visser l’embout sur votre robinetterie et le tour est joué.
La gamme Ecojardin
Comme pour la gamme Ecodouche, il vous suffit de visser l’embout sur le robinet de votre jardin que vous souhaitez équiper, et à vous les économies quand vous arroserez vos plantes.
La gamme Spray
Pour la pose de cette gamme d’équipement, on ne va pas innover, c’est comme pour les deux précédentes, on visse l’embout sur le robinet que l’on souhaite équiper.
La gamme Cascade
Et enfin pour la gamme cascade on fait de même…
Qui a dit que c’était compliqué de faire des économies d’eau chez vous ?Ces équipements peuvent vous permettre d’économiser en moyenne 40% d’eau.
Comment entretenir ces équipements ?
Si vous n’avez pas de système anticalcaire, il vous suffit de laisser tremper vos équipements dans une solution comprenant du vinaigre blanc dilué à 50% avec de l’eau. Rincez et revissez votre embout. Pour ce qui est de la fréquence, elle dépend du taux de calcaire dans votre eau, mais en règle générale, il vous suffira de répéter l’opération une à deux fois par an.
Si par contre vous disposez d’un système Phi Valrhôn’Energie, il vous suffit d’essuyer 1 fois par an la poudre blanche sur votre régulateur.
Le régulateur de débit d’eau est un équipement indispensable pour réaliser des économies d’eau, d’énergie et d’argent. En utilisant le Carnet d’Information du Logement de Mon Suivi Logement, vous pouvez facilement suivre votre consommation d’eau. Vous pourrez ainsi être sûr que votre équipement fonctionne correctement et qu’il vous permet de réaliser des économies importantes. N’attendez plus pour télécharger notre application et profiter de ses nombreux avantages !